[Accepté]Comme une ombre, comme une ombre dans la nuit...

Une forme faisant vaguement penser à un ecaflip est accroupi dans le coin le plus sombre de la taverne, seuls ses yeux d'un rouge flamboyant et son sourire dément se distinguent du reste. 
Il semble parler à un petit objet sphérique qu'il tient dans la paume de sa main qu'il tripote de temps à autre du bout de l'index de son autre main.

-J'ai dit a la bibliothécaire que j'avais mal au crane, mais elle n'a pas voulu me croire, pourtant j'ai une putain de migraiiiiiiiiiiine !

Se met a se balancer d'avant en arrière en poussant de petits gémissements avant d'attraper une seconde boule légèrement plus grosse que celle qu'il a dans l'autre main dans un bocal posé a coté de lui.

-Dis lui toi que j'ai mal à la tête, allez dis lui !

Continue de discuter avec ses étranges petites sphères comme s'il s'agissait de petits personnages qu'il s'imagine être vivants sans avoir l'air de se soucier du monde qui l'entoure.

Assise dans son coin, Beryael avait suivi du regard l'ecaflip dès le moment où il était rentré dans la pièce. Ca faisait bizarre de revoir Fourbe... Encore plus dans cet endroit... Elle avait ensuite observé avec une certaine pointe de nostalgie, chacun des coins de la pièce où tous les deux ils avaient vécu quelque chose... Le coin où elle se trouvait, la scène, le comptoir... Et puis finalement, elle se décida à aller rejoindre l'homme qui était dans un état ridicule, encore plus que d'habitude. Elle s'avança jusqu'à la table où il était assis, elle tira une chaise et alla s'asseoir à côté de lui.


« Bonsoir Fourbe, enfin, je devrais dire Baaltazhar... »


Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire mesquin et elle décida de déposer un léger baiser contre le cou de l'écaflip.


« Cet endroit est resté l'un de tes points faibles ?, susurra-t-elle  »


En ricanant, la jeune fille s'écarta doucement et posa ses coudes sur la tables où elle posa sa tête contre ses mains.


« Alors, petit démon, que nous vaut l'honneur de ta présence ici ?Tu as gardé l'attrait pour l'alcool de ton hôte ? »

Alors qu'il entrait dans la pièce de son pas lent, Amerion fut prit d'un vertige. Il s'arrêta, tremblant, la tête légèrement penchée en avant. Des voix s'étaient mises à résonner dans son esprit, indistinctes, comme des vestiges d'un lointain passé :

- Putain, mais tu va la FERMER ?!

- Tu viens de faire une connerie monumentale !

- Bousille-le, connard !

- Arrache-lui les ... !


Maladroitement, Amerion attrapa une petite fiole de son sac, avala son contenue en prenant soin de ne pas en perdre un goute, puis resta sans bouger, la respiration saccadée. Les voix s'étaient tuent instantanément, comme tombée en poussière et emportée par le vent. Après un court instant,il se ressaisit et avança vers les deux individus déjà présent. Il fit un signe de tête à chacun, accompagné d'un "Bonsoir" à peine audible, puis s'assit en silence. Il lança un regard plein de menaces au tavernier, lequel comprit immédiatement qu'il ne devrait pas venir au service de la table, puis fit signe à Beryael et son interlocuteur de poursuivre la conversation.

Beryael observa le globe oculaire d'un air intrigué, avant de fixer Baaltazhar puis de répondre à ce qu'il avait demandé.


« Madame, le pauvre chou a une sacré migraine... »


Puis, la vampire haussa un sourcil et se mit à sourire. Les derniers mois passés en tant qu'épouse de l'écaflip avait été une véritable torture pour elle, mais à présent, le démon qui avait pris possession du corps de l'homme, tolérer la présence du « chacha » était moins dur.

« J'ai vraiment une tête à regarder sous mon lit avant de dormir chaton ? »


Elle grimpa ensuite sur la table pour le rejoindre, mais décida de s'y allonger au lieu d'être assise, elle n'aimait pas sentir du vide dans son dos.


« Ah, oui... Les chansons... Mais cette époque appartient au passé... Je ne sais même pas où ma guitare a pu passer... »


La jeune fille se mit à réfléchir un instant, essayant de se souvenir de quand était la dernière fois qu'elle avait bien pu jouer de la guitare, mais sa mémoire semblait obstinée à ne pas le lui rappeler. Elle secoua la tête et ferma les yeux.


« Au fait, tu as fais quoi de beau depuis que tu es à nouveau libre petit démon ? »

Wolf entra dans la Taverne,ses yeux sans pupilles brillant dans l'obscurité de la salle. Il observa la scène,non,admira la scène...il était intrigué,fasciné par ce qu'il voyait. Il décida de rejoindre les deux Shuligans se trouvant déjà près de l'Ecaflip.

Continuez..faîtes comme si j'étais pas là...

Il attendaut sûrement le bon moment pour parler avec cet Ecaflip

L'ecaflip se laissa tomber sur une chaise et posa ses pieds sur la table avec fracas.

-Ta guitare... broyée, en copeaux, brûlée, sans doute... Tu devrais regarder sous ton lit, c'est souvent là que se cachent les ombres, celles qui pendant la nuit te saisissent et emplissent ton esprit de terribles visions, comme celles que j'ai offertes à cette bibliothécaire jusqu'à ce qu'elle me supplie d'y mettre un terme, plus d'yeux, plus de visions...


Son esprit semblait s'être apaisé, mais ses yeux et son sourire transpiraient la folie qui régnait en lui.







[HRP]Désolé d'avoir mis quelques jours a répondre, j'ai eu un week end chargé je n'étais pas très dispo[/HRP]

Le chef Shuligans avait préféré faire profil bas jusqu'a ce qu'il entende le félin parler d'ombres... Il était au bon endroit. Absinthe s'avanca lentement dans la taverne plutôt sombre pour cette heure si de la journée. Un sourire perçait ses lèvres. Un sourire rempli de dents noires, de dents sombres.

- Et toi, tu devrais plutôt regarder dans les coins de taverne, petit.

Silence. Absinthe apparait dans une lueur de chandelle.

- Tu sembles assez spécial comme individu... J'imagine que tu aimes tuer, je me trompe? Tu as déjà tenter de tuer en groupe? De tuer pour le plaisir de tuer? À lui-même. De tuer pour tes ancêtres?

L'Enutrof s'approche lentement de l'Écaflipe, observant tout ses mouvements et gestes. Il dit alors dans un language qu'il espère que le psychopate comprendra:

- Plus d'compagnons, plus d'mort...

A mesure qu'Amerion écoutait la conversation, les courbes et angles de son masque de métal s'étaient mises à changer très lentement, de façon à peine visible. De son habituel visage de jeune homme couronné de plumes retroussées vers l'arrière, il passa à celui de félin aux traits grotesques, sans oreilles ni moustaches, arborant un sourire démesuré - littéralement d'une oreille à l'autre. De fines nervures d'un bleu électrique, scintillantes de reflets irisés, courraient sur toute la surface du masque, le rendant presque aussi attirant pour le regard que les flammèches d'un feu de camp.

Soudain, l'apparence changea de nouveau, plus subitement, cette fois, et se fixa en un visage dénué de toute expression, semblable à une tête de pantin grossièrement sculptée dans le bois, munie de charnières au niveau de la bouche et des yeux. Alors qu'Amerion se mit à parler, de petits cliquetis ponctuèrent ses mouvements de bouche :

- « Qui cache son fou, meurt sans voix. » dit-on mais là... N'y aurait-il pas moyen de lui faire avancer des propos cohérents au milieu de cet assemblage d'insanités ?

L'ecaflip se leva et se mit a arpenter la pièce de long en large d'un air las les mains jointes dans le dos.

-Mort, tuerie, carnage, vous autres n'avez que ces mots là à la bouche... Piller, brûler, mettre à feu et à sang, tout ceci voyez-vous messieurs, c'est pour les amateurs, semer la mort et la désolation n'est en aucun cas mon but, c'est amusant à l'occasion certes...

Il revint s'asseoir sur la table sur laquelle était allongée Beryael, il lui caressa la joue et des ombres se mirent a danser sur elle.

-Tu aimais ça il fut un temps si je ne m'abuse, les souvenirs de ton ex-mari sont encore en moi, lui aussi d'ailleurs est toujours là, il ne cesse de se débattre en vain.


Il leva ensuite les yeux vers les deux autres, son regard se fit dur et sombre.

-Vous savez, messieurs, il y a des châtiments bien pire que la mort, d'ailleurs a ce propos, le prochain qui s'avise de m'appeler "petit" ou de me dire ce que je devrais faire risquerai bien d'en avoir un bref aperçu, ne commettez pas l'erreur de me prendre pour un de ces vulgaires ecaflips qui abusent de l'herbe a chat.

Il reposa les yeux sur l'eni, une main toujours posée sur sa joue.

-Toi tu sais, tu sais ce que tu as libéré, tu sais qu'elles sont là, partout, tout le temps.

« Oh oui je sais ce que j'ai libéré petit démon..., répondit-elle avec un grand sourire. »


Beryael donna une tape contre la main de l'écaflip, se redressa puis descendit de la table. Elle tapota doucement sa jupette pour en enlever la poussière tout en se disant que la taverne mériterait vraiment un coup de plumeau. Puis la jeune fille se posta devant l'homme et croisa les bras.


« En attendant tu n'as pas répondu à ma question, tu parles, tu parles, en nous expliquant des choses, mais t'agis pas beaucoup on dirait... »

Le visage articulé d'Amerion s'anima de nouveau pour se figer en une expression de mécontentement. Cette expression, sur un visage de métal ayant la forme grossière d'une tête de pantin et aux yeux noirs comme l'enfer, donnait à Amerion un air particulièrement sinistre. Il croisa les bras, et se laissa aller en arrière, comme pour mettre de la distance entre lui et l'Ecaflip.

Un petit rire sardonique lui échappa lorsqu'il vu la réaction d'Amerion, puis il se tourna à nouveau vers Beryael.

-Hum, ce que j'ai fait depuis mon retour... Rien de bien exotique, semer le trouble, signer quelques contrats bien juteux, et surtout étudier ce monde qui est devenu bien curieux en trois siècles, tu savais toi que les habitants de ce monde n'ont plus peur de grand chose ? Autrefois le simple fait de parler d'un démon semait la panique dans un village, il semble que les habitants ne croient plus en nous... Pousse un long soupir. Et toi alors ? Quoi de neuf ma petite vampirette préférée ?

Wolf se décida a parler.

Tu sembles être un drôle de personnage mais,tu m'ennuis à raconter tes histoires...dis nous plutôt qu'es tu venu chercher ici..?

Ces ombres qui bougeaient dans tous les sens l'exaspéraient,il sembla réfléchir un moment puis leva la main vers elles et marmonna une phrase incompréhensible. Après ça,les ombres se figèrent,et se tournèrent vers l'Ecaflip,comme hypnotisées.

Alors...tu réponds à ma question ?

Il se tourna d'un seul coup vers Wolf et le fusilla du regard.

-Ne joue pas avec les ombres sombre inconscient ! Tu ignores ce qu'elles cachent, et crois moi tu ne veux pas le savoir... Vois-tu, je me suis lassé de la compagnie de certains habitants de ce monde, des eniripsa a la jambe légère, des pandawa hautains et parfaitement idiots ou de feca dégoulinants de guimauve, je ne suis venu ici que pour retrouver mes semblables ou ceux qui s'en rapprochent le plus puisque à première vue nombre de mes frères ont été renvoyés dans leurs pénates.


Il se glissa alors parmi les ombres jusqu'à totalement disparaitre a l'exception de ses yeux et son sourire dérangés puis parti d'un éclat de rire totalement dément en fixant Wolf sans même cligner des yeux.





[hrp] Sur ces bonnes paroles, bon week end a tous et a samedi soir très tard voire carrément dimanche, soyez sages ! :p [/hrp]

Ne semblant pas du tout effrayé,Wolf rit

Hum..tu as raison. Je l'ignore. Mais..j'ai dût faire nombre de sacrifices pour pouvoir les contrôler,pour arriver ici,toi,tu ignores tout de moi.

Il baissa sa main et les ombres recommencèrent à s'agiter

Par contre...je préfère voir mon interlocuteur lorsque je parle....

Il marmonna une phrase incompréhensible,sûrement dans une langue oubliée et les ombres se dissipèrent découvrant l'Ecaflip.

C'est mieux comme ça...

Il s'appuya contre la table en attendant une réaction de l'Ecaflip

Le chef Shuligan commençait à se fatiguer. Wolf avait posé une bonne question, mais il trouvait que l'écaflipe avait répondu en esquivant... L'heure était aux réponses et non à la discution.

-Les Shuligans vivent dans les ombres. Nous savons toute leurs particularités...

Il prit une pause, observant alors l'individu devant lui.

-Nous ne savons par contre rien de toi pour l'instant. Si tu veux réellement nous rejoindre, suis moi dans les ombres. Suis moi et tu auras un chemin à suivre. Suis moi, et nous te suivrons en retour.

Absinthe se retourna alors et remarqua que plusieurs ombres le suivaient. Il espérait bien que le disciple Écaflipe comprennait que c'était un chemin à sens unique. Il ouvra la porte d'un geste brute et sec et se diriga vers la fontaine.

[HRP: Félécitation Balthazar! Tu va désormais avoir accès à une nouvelle salle sur le forum. Tout y sera expliqué en détail. Nous te demandons de re-créer une discution a ton sujet dans la nouvelle section. Si tu as de la misère à comprendre, regarde les autres sujets pour plus d'informations.]

Absinthe avait majoritairement eu réponse à toutes ses questions. Il n'attendait plus que de voir ce que les autres désiraient savoir à son propos.

-La suite du programme est que tu réponds à quelques question des membres.

[HRP: C'est surtout une mise en contexte puisque j'aimerais te rencontrer IG pour finaliser ton recrutement. Contacte moi ou Clydhe et nous tenterons de trouver un bon moment pour ton recrutement.]

Une ombre avait suivit toute la scène de la taverne mais n'avait rien dit.

Il avait déjà rencontré ce démon auparavant et savait déjà qu'il serait une bonne recrue...
Il ne dit rien, ne bougea pas, semblant attendre la suite des questions

Amerion s’avança. De toute la durée de l'entrevue, il n'avait pas quitté du regard le nouveau venu. Quant à savoir s'il avait même cillé...

- Pour ma part, j'aimerai savoir ce que tu as à apporter. Tuer... voler... un enfant des rues avec une paire de ciseaux peut le faire. Mais sais-tu te montrer discret ? Espionner ? Tromper ? Trahir ? Obéir aux ordres sans discuter ? Faire preuve d'initiative sans contrevenir aux lois de tes pairs ?

Il s'approcha d'Amerion d'un air intrigué avant de lui tapoter le front du bout de l'index.

-Mon cher... drôle de truc... Je suis d'accord avec toi, tuer est simple et sans grand intérêt, mais crois-tu réellement qu'un démon capable de devenir lui même une ombre ne sait pas être discret, espionner, et tout ce qui s'en suit ? Vous vivez parmi les ombres, je SUIS l'ombre, partout et nulle part a la fois, aussi réel qu'irréel.

Il se recula de quelques pas laissant échapper un rire légèrement aigu et inquiétant

-Il n'est pas dans mes habitudes de suivre bêtement les ordres ni de me plier aux règles des autres, cependant, je ne fais jamais rien qui pourrait me desservir et compromettre un groupe que j'ai décidé de rejoindre me desservirait et je sais reconnaitre une autorité si je l'estime légitime, mais jamais je n’accomplirai les quatre volontés d'un chef seulement sous prétexte qu'il est le chef.



[HRP]Demain je suis en studio toute la journée, je peux rentrer chez moi a 20h comme a minuit passé, je verrai avec Bery a ce moment là pour voir qui est connecté à ce moment là, sinon dimanche.[/HRP]