[Annulée] Folius, Maupertuis et Airwind ...

17 :48 . Quatre octolliard de l'an 644.
    Bob Delapalice était un vieux berger Feca sur le déclin dont la bedaine trahissait l’âge . C’était un jour paisible et chaud, où les nuages avait emboîté le pas mou des bouftous .
Le vieil homme était allongé sur l’herbe grasse, tout occupé à compter les boules de laine blanche qui formait son troupeau ; activité digne du meilleur sadida .Aussi fut-il surpris d’entendre claquer dans l’air un tonitruant «  Par les couilles touffu d'Ecafliiiip! », bientôt suivi de trois silhouette jaillissant de la colline .                                                                                                                                                                                        Bob eu à peine le temps de distinguer un Eniripsa d’un Iop et d’un Xelor que ceux-ci était déjà passé en trombe.
Il se leva d’un bond douloureux pour son vieux dos, et pu admirer le spectacle qui se déroulait sous ses yeux écarquillés : une centaine de fille courrait tout d’abord à la poursuite des trois étrangers. Elle en bavait presque,  accourant toute follement amoureuse.
Venait ensuite leur compagnon masculin, qui eux les poursuivait en colère, avec une farouche envie de distribuer des coups de tête.
Sur le flanc droit vociférait une masse impressionnante de faux, de fourches de torches et plus généralement de villageois. Eux aussi à la poursuite des trois pauvre diable, éructant à plein poumon des phrases comme «  Sale Sram », « bâtard de roublard » ou encore «  Vil fils de Vil Smiss ». Ce qui, il faut bien le reconnaitre, faisait preuve d’une certaine adresse dans l’élocution.
Enfin, droit devant les trois pourchassés, une troupe de milicien d’Allister qui, bien cacher derrière leur bouclier, chargeait à la lance.
Et juste avant que les cris des différents protagonistes finissent inexorablement par se rejoindre dans une chorale funeste, Bob Delapalice eu le temps de lâcher : "  Bordel de blop pas frais, qu’est-ce que la baise ?! "
Excellente question Bob. Ami Xelor, fais nous donc un rembobinage pour éclaircir cette histoire …


-       Mais puisque je vous dis qu’il faut continuer dans une direction septentrionale ! énonça Maupertuis d’un ton autoritaire
C’était un grand Eniripsa, suffisamment grand pour attraper des noix de kokoko sans se baisser . Il portait un manteau noir sans tee-shirt, un pantalon blanc, un borsolino vissé sur ses cheveux auburn en bataille et une rose démoniaque à la boutonnière.
-          Je sais même pas ce que ça veut dire ! S’énerva le Iop blond qui lui faisait face.
Airwind avait tout d’un iop : mâchoire carré, trait marqués, barbe mal rasée et cheveux blond hirsute . Ajouter à ça un regard perçant et une musculature surdéveloppé et vous obtenez un être vraiment intimidant.
-         J’ai la carte, je sais où aller, vous me suivez, point , articula posément Folius d’une voix froide .
C’était un Xelor dont le bonnet nuphar laissait dépasser un sourire malsain. C’est lui qui avait était contacté par un mystérieux individu dans une vielle taverne, qui avait réuni les trois lascars sous une même bannière et qui les guidait maintenant vers la taverne de l’arakné .
-          Et moi je te dis qu’on devrait passer par la montagne des craqueleurs ! riposta Airwind d’un ton bourru.
Il plongea ses sourcils froncées dans les yeux injectées de sang du Xelor . Il savait qu’il pouvait se montrer très persuasif quand il le voulait. Mais ce derniers n’était pas momie à rester en place dans son tombeau . Les deux se firent face quelque secondes, avant que le débat ne reparte de plus belle .
               Un tout petit peu plus loin un troupeau de bouftou regardait s’agiter la compagnie former par un Iop bandit de grand chemin, un Xelor psychopathe et un Eniripsa alliant ses fonctions de barde à ses attributs de vampire.                                                                                                                                                  Mais leurs yeux vitreux étaient surtout tournés vers le xelor qui avait fait l’erreur de revêtir une panoplie du boufcool, tout juste dérobé à un sacrieur un peu débile.
Il faut dire que les bouftous ont une très mauvaise vue, et, de loin, ils confondent le tas de bandelette avec un véritable boufcool ! Et Osamodas sait bien que les femelles sont folles de ces bouftous artistes et rebelles.      
Aussi, pendant que Folius faisait de grands gestes en montrant sa carte, un étrange phénomène à faire pleurer n’importe quel berger Féca se produisit :Les femelles en rut s’élancèrent vers le présumé boufcool à l’allure si alléchante!
Mais les boufcools, pour les mâles, c’est surtout de gros fainéant d’assisté qui fume du kalyptus tout la journée ; Et ils en ont sacrément marre de se faire piquer les femelles sous le nez par ces tire-au-flanc. Aussi décident-ils d’aller leur donner une bonne leçon.
Quitte à porter les cornes, autant s’en servir.
               C’est ainsi que nos trois aventuriers virent, stupéfait, un troupeau de bouftou les charger. Maupertuis eu à peine le temps de commencer à déclamer : « Les bouftous, parfois, me prenne comme une mer » avant d’être tiré par le bras pas ses camarades et de se résigner à s’enfuir en courant.
               Mais soudain, tout s’accélère ! Un berger au village reconnait son troupeau qui s’échappe et aperçois les trois mines patibulaires qui les mènent en courant .Terrible quiproquo pour les trois criminels, les voilà pris pour des voleurs de bétail !
Mais trop, c’est trop ! C’est déjà le troisième rapt de leur ami laineux cette semaine, pas question de se laisser faire encore une fois ! Enfourchant leur monture et montrant leur fourche, la moitié du village d’amakna est lancé à tout berzingue à la rencontre de nos héros !
               C’est à ce moment-là que, sans même s’en rendre compte, nos héros passent comme des fusées devant Bob. Je dis "  Comme des fusées "  parce qu’ils courent la tête en avant, et que les sabots des bouftous soulève dans leur course un très grand et épais nuage de poussière !
Aussi, quand ils arrivent en face des miliciens et au moment où tous les acteurs vont se rencontrer au centre de la scène, les trois frères d’armes se regardent d’un air entendu. Pas besoin de se parler pour se faire comprendre le plan, simple mais osé.
               Alors au point culminant, ils s’arrêtent soudainement, font volte-face et attrapent un chef de guerre bouftou par les cornes en biais. Entrainé par le mouvement, ils font un demi-tour et se retrouve chevauchant le dos de l’animal !
Mais, dans le nuage de poussières, on y voit pas plus loin qu’une Enutrofette qui aurait perdu ses lunettes. Et personne ne remarque la fuite des trois traquées !
Les bouftous à l’arrière du troupeau percutent à l’aveugle les villageois qui, croyant tenir leur cible, riposte aussi sec. Mais impossible de viser ! Une flèche explosive perdu vient exploser sur l’armure d’un milicien qui réplique instinctivement d’un coup de pelle massacrante.
Chaos et débandade total ! «  Ils sont là » hurle l’un, «  non, ici ! » vocifère l’autre. «  Un homme à terre ! Mais regarder où vous mettez les pieds bon sang ! » .
Ou encore « Est-ce que ‘elqu’un a vu mon dentier ?! »
             
Le regard fier, le poitrail en avant, riant à gorge déployé et dévoilant ainsi 6 rangées de dent blanches et aiguisés, nos amis filèrent en observant les guerriers d’allister affronter à leur place leur propre concitoyen.
Mais ils déchantèrent bien vite lorsqu’ils comprirent que le pilotage d’un bouftou n’était pas aussi aisé que prévu.
Heureusement, Folius le Xelor s’écria à plein poumon : «  C’EST CETTE TAVERNE LA ! ». Agrippant à pleine main la laine du chef de guerre, Mauperuis imprima une torsion dans le corps de l’animal, réussissant à négocier un virage.
Le faire tourner est une chose. Le faire s’arrêter en est une autre.
               18 :18, Taverne de l’arakné .
Le troquet était éclairé par une lumière jauni qui parvenait péniblement jusqu'au bord de la pièce Le vent qui s'engouffrait depuis les trous former par le déluge de grenaille d'un tromblon lors d'un altercation passé venait emporté les quelques murmures échangé au loin . Le reflets des lames venait étoilé la masse sombre que formait le bar, et les serveurs enjambaient les pièces d’armures en faisant virevolter les bières en équilibre au bout de leurs doigts sales. Les piliers de la salles semblait avoir de la difficulté à supporter le silence pesant qui régner sur la salle . Comme toujours les mines patibulaire était tout aussi inquiétante qu’à l’habitude, la bière aussi forte et les steaks de kanigrou du chef aussi succulent . Aussi, tous furent surpris lorsque qu’ils virent surgir du bruit sourd de bataille du dehors un chef de guerre bouftou chevauché qui pulvérisa la porte, continua sa course jusqu’à briser le mur des toilettes et finir par s’encastrer dans le lavabo. Sous le regard médusé de l'assistance, Maupertuis sorti et commença à se dépoussiéré .

Confondre un éniripsa avec un xelor, il faut reconaitre que c'était une sacré geule de bois . Les relents de pandaburg qu'huma Maupertuis lui confirmèrent que son interlocuteur avait plus une tête d'abraknyde que de crâ . Loin de paniquer, il lui répondit dans les yeux :
" Je me prénome Armand DeMaupertuis, mais pour toi ce serra " monsieur " .  Pour ce qui est de qui je suis, je suis un barde qui écume les mers et les terres de tout les continents à la recherches de quelques rimes . Je ne me contente pas de raconter l'histoire, je suis l'histoire . Pour toi, je suis avant tout une menace, alors tu va délicatement ranger tes dagues, et on va aller siroter un bon brandy pour parler plus en détail de ce qui nous amène . Oh, et pour la porte, si je juge que vous le méritez, je la ferrai réparer . L'argent n'est pas un problème ."
Il héla un serveur et commença à se diriger vers une table au centre de la pièce, réajustant son borsolino .