[Background de Gotthyka] Lorsque la vie créa la mort.... (en cours ^^)
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[Background de Gotthyka] Lorsque la vie créa la mort.... (en cours ^^)
Dernière édition par Gotthyka le Sam 30 Mai 2015 - 23:38, édité 3 fois
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Re: [Background de Gotthyka] Lorsque la vie créa la mort.... (en cours ^^)
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Re: [Background de Gotthyka] Lorsque la vie créa la mort.... (en cours ^^)
Annexe I : La vie à Brâkmar, rencontre avec Thelius
Les dieux sont censés être impartiaux envers leur suivant. Et tout malicieux que je sois, moi Ecaflip, je ne dérogeais pas à la règle. D'ordinaire, je ne fais aucun favoritisme avec mes fidèles. J'accorde à chacun les mêmes chances qu'aux autres. Mais il y en eu une qui avait décidé de contre carrer cet équilibre. Grand bien lui fasse pourrait-on dire, mais en fait pas du tout. Cette petite écatte était frappée d'une malchance inqualifiable, et incompréhensible également. Au début je ne l'avais pas remarqué, bien qu'elle avait vite enchaîné les drames dans sa courte vie. Mais ce fut lorsqu'elle arriva à Brâkmar que je ne pus ignorer plus longtemps ses tourments. Dans cet univers, chance et infortune cohabitaient dans un équilibre auquel je veillais. Mais voila que depuis quelque temps, une créature chamboulait cet équilibre et par conséquent une partie de l'ordre cosmique. Une petite écaflipette du nom de Gotthyka.....
Elle avait fuit la foire du Trool et des conditions de bête de foire de ce que j'avais compris. Et pour sûr il aurait mieux valu pour elle qu'elle atterrisse à Bonta, mais son karma semblait être maudit. Lors d'une nuit sans lune, ce qui n'était qu'une petite fille pénétra en toute hâte dans la cité noire. Craignant tout et tout le monde, elle s'était même dissimulée des gardes pour rentrer incognito, alors que le droit de passage était ouvert à tous. Elle voulait se terrer dans les recoins les plus sombres de la ville, mais à Brâkmar tout était sombre. Elle déambula une partie de la nuit avant de finalement arrêter de courir et de se traîner misérablement. Elle ne savait pas où aller, elle avait faim, elle avait soif et elle était épuisée. Un peu partout, on entendait des cris et des hurlements, l'odeur du sang était omniprésente et tiraillait un peu plus sa soif. Elle se laissa guider par l'odeur jusqu'à un cadavre. D'abord rebuter, elle finit par se résigner à planter ses crocs dans le poignet du corps pour boire le sang qui était encore frais. Curieusioté que cela.... J'en conclue très vite qu'elle ne devait pas être qu'une simple écaflipette.... Même si cela n'apaisa pas sa faim, elle pourrait à présent survivre et avait récupéré quelques forces. Elles lui servirent à fuir, la milice arrivant pour dégager le cadavre de la voix et faire semblant de mener enquête, au moins pendant cinq minutes.
La soif apaisée, il lui restait un estomac à nourrir. Je la voyais arpenter les rues à la recherche de pious ou de sousouris, qu'elle finit par trouver d'ailleurs. Je fus surpris de la voir chasser comme l'aurait fait un félin sauvage. Mais ce fut salvateur pour elle, car tout repas peu ragoûtant que la sousouris lui offrait, c'était toujours mieux que rien. Il lui fallait à présent dormir, mais là encore rien n'était joué. Rentrer dans une maison était bien trop risqué pour qu'elle puisse le faire dans son état. Elle était toujours sur le qui-vive, je ne comprenais pas pourquoi elle était constamment dans cet état d'alerte, mais il la poussait à trouver une véritable cachette pour dormir. Le genre d'endroit complètement oublié du monde, où personne ne viendrait la déranger. Et elle trouva son bonheur sous les fondations d'une maison récemment vidée de son propriétaire. La petite féline se glissa entre la terre froide et humide et le plancher de la maison pour finalement s'y allonger et s'effondrer sous la fatigue. A ce moment là, et bien que je ne pouvais nier sa condition pitoyable, je me disais que même si la vie serait dure pour elle, elle aurait une chance de s'en sortir, car elle semblait assez débrouillarde. Mais mon intuition me disait que c'était loin d'en être finie pour elle.... Et que l'écart entre chance et malchance n'allait pas finir de se creuser.
Mon instinct ne me trompant jamais, je décidai de continuer à l'observer quelques temps, voir la suite des événements. Durant les premiers temps, les jours se ressemblaient. La survie était le mot d'ordre, et la vie rude. Cette petite chatte vivait de chasse et des restes qu'elle pouvait trouver. Il n'était pas rare que dans ses quêtes de nourriture où d'endroits où dormir, elle se retrouvait nez à nez avec des clochards qui se battaient pour la nourriture, ou simplement des citoyens et des miliciens dont la présence de l'enfant indisposait. Elle était toute crasseuse, bien que son pelage sombre permettait de cacher un minimum sa misère, et ses cheveux étaient dans une pagaille sans nom. Bref rien pour attirer la sympathie, avec ses yeux qui devenaient tantôt rouges tantôt bleus. Une enfant de la nuit.... Il n'y avait plus aucun doute à présent. Bien jeune pour embrasser la voie de la mort et du sang. Mais la misère touchait beaucoup de monde à ce moment là et les denrées vinrent à se faire rare. Cette petite Gotthyka semblait terrorisée à l'idée de devoir sortir de la cité, et elle se résigna à trouver autrement de quoi subvenir à ses besoins. Mais on ne devenait pas voleur du jour au lendemain. Et elle ne gagna souvent que les coups de bâtons, de pieds ou de poings dans ses tentatives.
Nombreux furent les nuits où elle passait son temps à masser ses côtes, et à se remettre de ses tentatives infructueuses, après avoir fuit la milice. Nombreuses furent les fois où je la voyais pleurer en silence recroquevillée sur elle même. En ces temps difficiles elle ne mangeait que rarement à sa faim. Et un jour elle se mit en quête d'une nouvelle cible à détrousser. Un homme, disciple de sacrieur, plutôt bourgeois, traçait sa route un paquet de viande en main. La féline lança une boîte en ferraille vide derrière lui pour créer une diversion et ensuite mener un vol à l'arraché furtif comme elle le faisait d'ordinaire. Mais cette fois-ci, elle tomba sur un os plus dur que ceux habituels. Le sacrieur l'attrapa par le poignet littéralement la main dans le sac ! Il avait de bons réflexes, et comme à chaque fois que cela tournait mal, la petite écatte essuya la colère de sa cible. Coups de pieds dans les côtes, coups de poings dans le visage, elle ne faisait très clairement pas le poids. Elle griffait pitoyablement le sacrieur pour tenter de se libérer de sa poigne, et de s'enfuir. Mais rien n'y faisait il ne cédait pas. Elle ne pouvait que soutenir son regard le temps qu'il finisse de se défouler, tout en continuant de se défendre. Une attitude qui n'allait pas lui porter bonheur.... Croyez-en le créateur de la chance elle-même, tout se paie tôt ou tard...
Le sacrieur s'énerva de voir cette petite chose insignifiante lui tenir tête. Il redoubla ses coups, et jusqu'au bout cet enfant le fixait droit dans les yeux. Un coup de poing plus dur qu'un autre et la pauvre féline s'effondra inconsciente, sa petite truffe en sang. Que la vie était dure et injuste pour les plus démunie. Mais il le paierait.... Je croyais qu'il allait partir en laissant la petite gisant au sol, mais il s'était arrêté devant elle et l'observait en réfléchissant. Qu'est-ce qu'il avait derrière la tête ? Je le vis alors saisir l'enfant par la peau du cou et l'emmener avec lui. Par Rushu qu'allait-il faire d'elle ?! Il allait la livrer à la milice après l'avoir battu comme une vulgaire carpette ?! Non.... il l'avait remmener chez lui. Le bougre avait une sacrée maison, ce n'était donc pas un simple citoyen. Aurait-il eu des remords ? Allait-il prendre soin de la petite ? Elle le méritait bien après tout cela, et surtout, cela permettrait enfin de pouvoir rééquilibrer la balance. Mais mes espoirs furent rapidement balayés. Il la descendait dans les sous-sols de sa maison, là où il y avait des cageots.... Et il la jeta sans ménagement dans l'un d'entre eux, avant de refermer la porte à double tour et de s'en aller. Qu'allait-elle encore subir....?
La nuit tomba et enfin la petite féline se réveilla. Son corps entier lui faisait mal, son visage encore plus. Si elle n'avait pas eu son pelage, j'aurais mis ma queue à couper qu'elle aurait été recouverte de bleus. fatiguée et affamée à croire que cela devait être son lot quotidien.... Mais tandis qu'elle émergeait tant bien que mal, elle réalisa très vite la situation. elle se précipita sur les barreaux, et les secoua pour tester leur solidité. Bien entendu ils étaient suffisamment robuste pour ne pas céder ! l'enfant soupira à m'en fendre l'âme. Mais elle n'allait pas avoir le temps de s'apitoyer sur son sort. Déjà son geôlier redescendait les escaliers qui menaient à ses prisons. Les oreilles redressées, l'enfant se calfeutra directement au fin fond de sa cellule, plaqué contre le mur. Le pelage hérissé, et poussant des grondements de mécontentement, elle avait des allures de bêtes sauvages avec ses oreilles plaquées en arrière. Spectacle qui fit rire le sacrieur. Il la surplombait de sa hauteur, les bras croisés, son regard vide focalisé sur les prunelles bleues de son otage. Elles étaient la seule source de couleurs dans cette endroit sombre, froid et humide, fait de pierres et d'acier. Il finit par parler.
Je vais peut-être faire quelqu'un de toi....
Elle avait fuit la foire du Trool et des conditions de bête de foire de ce que j'avais compris. Et pour sûr il aurait mieux valu pour elle qu'elle atterrisse à Bonta, mais son karma semblait être maudit. Lors d'une nuit sans lune, ce qui n'était qu'une petite fille pénétra en toute hâte dans la cité noire. Craignant tout et tout le monde, elle s'était même dissimulée des gardes pour rentrer incognito, alors que le droit de passage était ouvert à tous. Elle voulait se terrer dans les recoins les plus sombres de la ville, mais à Brâkmar tout était sombre. Elle déambula une partie de la nuit avant de finalement arrêter de courir et de se traîner misérablement. Elle ne savait pas où aller, elle avait faim, elle avait soif et elle était épuisée. Un peu partout, on entendait des cris et des hurlements, l'odeur du sang était omniprésente et tiraillait un peu plus sa soif. Elle se laissa guider par l'odeur jusqu'à un cadavre. D'abord rebuter, elle finit par se résigner à planter ses crocs dans le poignet du corps pour boire le sang qui était encore frais. Curieusioté que cela.... J'en conclue très vite qu'elle ne devait pas être qu'une simple écaflipette.... Même si cela n'apaisa pas sa faim, elle pourrait à présent survivre et avait récupéré quelques forces. Elles lui servirent à fuir, la milice arrivant pour dégager le cadavre de la voix et faire semblant de mener enquête, au moins pendant cinq minutes.
La soif apaisée, il lui restait un estomac à nourrir. Je la voyais arpenter les rues à la recherche de pious ou de sousouris, qu'elle finit par trouver d'ailleurs. Je fus surpris de la voir chasser comme l'aurait fait un félin sauvage. Mais ce fut salvateur pour elle, car tout repas peu ragoûtant que la sousouris lui offrait, c'était toujours mieux que rien. Il lui fallait à présent dormir, mais là encore rien n'était joué. Rentrer dans une maison était bien trop risqué pour qu'elle puisse le faire dans son état. Elle était toujours sur le qui-vive, je ne comprenais pas pourquoi elle était constamment dans cet état d'alerte, mais il la poussait à trouver une véritable cachette pour dormir. Le genre d'endroit complètement oublié du monde, où personne ne viendrait la déranger. Et elle trouva son bonheur sous les fondations d'une maison récemment vidée de son propriétaire. La petite féline se glissa entre la terre froide et humide et le plancher de la maison pour finalement s'y allonger et s'effondrer sous la fatigue. A ce moment là, et bien que je ne pouvais nier sa condition pitoyable, je me disais que même si la vie serait dure pour elle, elle aurait une chance de s'en sortir, car elle semblait assez débrouillarde. Mais mon intuition me disait que c'était loin d'en être finie pour elle.... Et que l'écart entre chance et malchance n'allait pas finir de se creuser.
Mon instinct ne me trompant jamais, je décidai de continuer à l'observer quelques temps, voir la suite des événements. Durant les premiers temps, les jours se ressemblaient. La survie était le mot d'ordre, et la vie rude. Cette petite chatte vivait de chasse et des restes qu'elle pouvait trouver. Il n'était pas rare que dans ses quêtes de nourriture où d'endroits où dormir, elle se retrouvait nez à nez avec des clochards qui se battaient pour la nourriture, ou simplement des citoyens et des miliciens dont la présence de l'enfant indisposait. Elle était toute crasseuse, bien que son pelage sombre permettait de cacher un minimum sa misère, et ses cheveux étaient dans une pagaille sans nom. Bref rien pour attirer la sympathie, avec ses yeux qui devenaient tantôt rouges tantôt bleus. Une enfant de la nuit.... Il n'y avait plus aucun doute à présent. Bien jeune pour embrasser la voie de la mort et du sang. Mais la misère touchait beaucoup de monde à ce moment là et les denrées vinrent à se faire rare. Cette petite Gotthyka semblait terrorisée à l'idée de devoir sortir de la cité, et elle se résigna à trouver autrement de quoi subvenir à ses besoins. Mais on ne devenait pas voleur du jour au lendemain. Et elle ne gagna souvent que les coups de bâtons, de pieds ou de poings dans ses tentatives.
Nombreux furent les nuits où elle passait son temps à masser ses côtes, et à se remettre de ses tentatives infructueuses, après avoir fuit la milice. Nombreuses furent les fois où je la voyais pleurer en silence recroquevillée sur elle même. En ces temps difficiles elle ne mangeait que rarement à sa faim. Et un jour elle se mit en quête d'une nouvelle cible à détrousser. Un homme, disciple de sacrieur, plutôt bourgeois, traçait sa route un paquet de viande en main. La féline lança une boîte en ferraille vide derrière lui pour créer une diversion et ensuite mener un vol à l'arraché furtif comme elle le faisait d'ordinaire. Mais cette fois-ci, elle tomba sur un os plus dur que ceux habituels. Le sacrieur l'attrapa par le poignet littéralement la main dans le sac ! Il avait de bons réflexes, et comme à chaque fois que cela tournait mal, la petite écatte essuya la colère de sa cible. Coups de pieds dans les côtes, coups de poings dans le visage, elle ne faisait très clairement pas le poids. Elle griffait pitoyablement le sacrieur pour tenter de se libérer de sa poigne, et de s'enfuir. Mais rien n'y faisait il ne cédait pas. Elle ne pouvait que soutenir son regard le temps qu'il finisse de se défouler, tout en continuant de se défendre. Une attitude qui n'allait pas lui porter bonheur.... Croyez-en le créateur de la chance elle-même, tout se paie tôt ou tard...
Le sacrieur s'énerva de voir cette petite chose insignifiante lui tenir tête. Il redoubla ses coups, et jusqu'au bout cet enfant le fixait droit dans les yeux. Un coup de poing plus dur qu'un autre et la pauvre féline s'effondra inconsciente, sa petite truffe en sang. Que la vie était dure et injuste pour les plus démunie. Mais il le paierait.... Je croyais qu'il allait partir en laissant la petite gisant au sol, mais il s'était arrêté devant elle et l'observait en réfléchissant. Qu'est-ce qu'il avait derrière la tête ? Je le vis alors saisir l'enfant par la peau du cou et l'emmener avec lui. Par Rushu qu'allait-il faire d'elle ?! Il allait la livrer à la milice après l'avoir battu comme une vulgaire carpette ?! Non.... il l'avait remmener chez lui. Le bougre avait une sacrée maison, ce n'était donc pas un simple citoyen. Aurait-il eu des remords ? Allait-il prendre soin de la petite ? Elle le méritait bien après tout cela, et surtout, cela permettrait enfin de pouvoir rééquilibrer la balance. Mais mes espoirs furent rapidement balayés. Il la descendait dans les sous-sols de sa maison, là où il y avait des cageots.... Et il la jeta sans ménagement dans l'un d'entre eux, avant de refermer la porte à double tour et de s'en aller. Qu'allait-elle encore subir....?
La nuit tomba et enfin la petite féline se réveilla. Son corps entier lui faisait mal, son visage encore plus. Si elle n'avait pas eu son pelage, j'aurais mis ma queue à couper qu'elle aurait été recouverte de bleus. fatiguée et affamée à croire que cela devait être son lot quotidien.... Mais tandis qu'elle émergeait tant bien que mal, elle réalisa très vite la situation. elle se précipita sur les barreaux, et les secoua pour tester leur solidité. Bien entendu ils étaient suffisamment robuste pour ne pas céder ! l'enfant soupira à m'en fendre l'âme. Mais elle n'allait pas avoir le temps de s'apitoyer sur son sort. Déjà son geôlier redescendait les escaliers qui menaient à ses prisons. Les oreilles redressées, l'enfant se calfeutra directement au fin fond de sa cellule, plaqué contre le mur. Le pelage hérissé, et poussant des grondements de mécontentement, elle avait des allures de bêtes sauvages avec ses oreilles plaquées en arrière. Spectacle qui fit rire le sacrieur. Il la surplombait de sa hauteur, les bras croisés, son regard vide focalisé sur les prunelles bleues de son otage. Elles étaient la seule source de couleurs dans cette endroit sombre, froid et humide, fait de pierres et d'acier. Il finit par parler.
Je vais peut-être faire quelqu'un de toi....
Dernière édition par Gotthyka le Lun 1 Juin 2015 - 18:13, édité 3 fois
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L'enfant l'observait, méfiante et effrayée. Je me demandais ce que lui voulait cet homme violent ? Cet ennemi.... Il tournait autour de sa cage comme une bête sauvage assoiffée de sang qui s'amusait à cerner sa proie. D'ordinaire les cibles de ses vols qui lui mettaient la main dessus se défoulaient et la laissaient soit pour morte, soit la jetaient en pâture à la milice. Mais même elle ne reconnaissait pas les cellules de la milice.... Le sacrieur riait de la voir ainsi, sur la défensive et à sa merci. Il devinait les tremblements de peur sous ce pelage ébouriffé. Mais qui ne les aurait pas imaginé ? Il avait remarqué le collier de cuir épais usé sur lequel était inscrit son nom. Et un sourire malsain aux lèvres, il finit par ajouter.
Savais-tu que je possède un grand pouvoir, petite Gotthyka ?
Je voyais la petite féline le fixer immobile, trop perdue et apeurée pour oser bouger. Le sacrieur semblait comme satisfait de cette situation. Il poursuivit.
Je peux être capable de tout, du meilleur.... comme du pire....
Pour sûr, il m'avait fait une brillante démonstration du pire, et encore ! Je ne doutais pas qu'il pouvait pousser bien plus loin la cruauté.... J'en vint presque à m'inquiéter du sort de la petite fille. Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée... Je vis le sacrieur se rapprocher des barreaux, s'accoudant à ces derniers et lançant à sa prisonnière.
Pour l'heure, tu n'es rien.... Absolument rien.... Un simple déchet dont personne ne veut, et que tous souhaitent voir disparaître lorsqu'ils s'aperçoivent de ton existence. Une bête nuisible et faible que je pourrais supprimer en un claquement de doigt. A se demander si la mort elle-même veut bien de toi.... Car pour qu'une chose comme toi soit encore à fouler ces terres, c'est à se poser des questions.
Un fieffé salopard.... Cette prétention récurrente des mortels à se croire supérieur à leur semblable et à les juger et même les condamner. Ces hommes qui se prenaient pour des dieux.... Ce sale type m'hérissait les moustaches. Peut-être parce que d'ordinaire je m'épargne la vision de leur médiocrité. La pauvre écaflipette qui était déjà au plus bas se vit couler davantage. L'envie de dire ma façon de penser à cet imbécile me titilla, mais je n'avais pas le droit d'intervenir. Une interdiction qui me pesait de plus en plus.... J'observai la petite Gotthyka. La pauvre enfant était plus morte que vive, je la sentais se détruire à l'intérieur. Et les mots de son tortionnaire n'avait pas aidé, bien évidemment. Elle qui n'avait déjà pas beaucoup d'estime pour elle-même, on avait trouvé le moyen de creuser pour la mettre encore plus bas. Mais où était cette chance qui devait contre balancer chaque malheur vécu dans une vie ? Il semblait que j'allais voir mes interrogations résolues....
Mais dans le néant que tu représentes, tu as de la chance.... Car j'ai la capacité de changer ton destin. De te faire faire de grande chose. Et peut-être même.... de t'offrir quelque chose que tu n'espérais plus.....
La jeune écaflipette avait regardé son bourreau avec un tout autre œil. Je devinais tout de suite à quoi elle pensait et j'en étais déjà affligé. Et avant même que je ne puisse me désoler, sa petite voix perça les ténèbres pour demander hésitante.
-Faire revenir papa et maman ?!
Ce sourire.... Le sourire que le sacrieur afficha lorsqu'elle lui donna elle-même la laisse par laquelle il allait la tenir, cette odieuse mimique me donna la nausée. Et bien entendu, il ne se fit guère prier.
Oui.... Je pourrais même te faire retrouver ta famille. Mais pour cela.... il faudra être très sage et surtout.... très très obéissante.... Car ça ne sera pas facile. Tu n'auras pas le droit d'abandonner, ni de refuser. Tu devras faire tout ce que je te dis, sans conditions et sans discuter. Subir tout ce que je te ferai faire.... Et si tu réussis.... Alors je te fais le serment que tu retrouveras tes parents.... et que vous serez toujours ensemble.
Qu'importe qu'il suive Rushu ou pas, il y avait des drames auquel on ne savait assister en demeurant indifférent. Et manipuler les espoirs d'une fillette en vain pour en faire sa marionnette, c'était la fourberie de trop. Je ne savais pas ce qu'il comptait lui faire faire, ni même s'il comptait réellement s'en occuper, mais je savais une chose. On ne pouvait pas ramener qui que ce soit à la vie. J'agitais les dés du destin entre mes doigts.... Je ne pouvais peut-être pas intervenir directement, mais étrangement la chance ne sourirait pas à ce monstre.... Pauvre petite Gotthyka.... L'idée de pouvoir enfin revoir un jour ses parents l'avait animé d'une énergie nouvelle, jusqu'à ce qu'elle en vienne à se rapprocher de ce sacrieur, le regard implorant. Elle aurait tout donné pour voir son rêve se réaliser. Le perfide sacrieur la surplombait toujours et lui dit.
Tu m'aideras à acquérir le pouvoir qu'il me manque pour me permettre d'accomplir ton souhait.... Tu devras suivre tous les entrainements que je t'imposerai sans discuter et jusqu'au bout. Tu n'auras pas le droit d'abandonner, ni celui d'échouer. Es-tu prête à cela pour revoir les tiens ?
J'avais pourtant assisté à bien des horreurs. Je connaissais la noirceur dont chaque être était capable. Et pourtant, celle à laquelle j'assistais me paraissait insoutenable. Peut-être parce que pour une fois, je la vivais directement.... Et bien entendu, la pauvre enfant encore naïve acquiesça plutôt deux fois qu'une. Elle avait agrippé ses petites pattes aux barreaux, son regard animé par une nouvelle lueur. Il la tenait.... Et il le savait.... Il l'avait entravé de liens invisibles qui la saisissaient directement au cœur et aux tripes. Elle avait acquiescé, et il avait ouvert la porte de la cellule. Mais alors qu'elle allait pour sortir, il lui fit un signe stop de la main.
Tu restes là.... ceci sera ta chambre. Tant que je ne te donnerai pas l'ordre de me suivre, tu resteras là et tu ne sortiras pas.
Je voyais la petite fille reculer doucement la mort dans l'âme, mais en acquiesçant malgré tout. Le sacrieur l'observait, croisant de nouveau les bras.
Bien.... Demain nous commencerons ton entrainement.... D'ici à ce que je vienne te chercher, tu ne bougeras pas de là. Tu pourras m'appeler Thelius. Je suis à présent ton maître....
Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il l'avait condamné à être réduit en esclavage.... Puisque c'était le cas. Mais elle ne serait pas une simple domestique, puisqu'il lui prévoyait un entrainement. Et au vu de sa puissance, j'avais du mal à imaginer qu'il ne puisse pas se débarrasser de gêneurs tout seul. A moins qu'il ne s'agisse d'un gros poisson.... Ou qu'il veuille lui faire commettre des vols.... Je me demandais autant que je redoutais ce qu'il allait lui faire faire....
Savais-tu que je possède un grand pouvoir, petite Gotthyka ?
Je voyais la petite féline le fixer immobile, trop perdue et apeurée pour oser bouger. Le sacrieur semblait comme satisfait de cette situation. Il poursuivit.
Je peux être capable de tout, du meilleur.... comme du pire....
Pour sûr, il m'avait fait une brillante démonstration du pire, et encore ! Je ne doutais pas qu'il pouvait pousser bien plus loin la cruauté.... J'en vint presque à m'inquiéter du sort de la petite fille. Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée... Je vis le sacrieur se rapprocher des barreaux, s'accoudant à ces derniers et lançant à sa prisonnière.
Pour l'heure, tu n'es rien.... Absolument rien.... Un simple déchet dont personne ne veut, et que tous souhaitent voir disparaître lorsqu'ils s'aperçoivent de ton existence. Une bête nuisible et faible que je pourrais supprimer en un claquement de doigt. A se demander si la mort elle-même veut bien de toi.... Car pour qu'une chose comme toi soit encore à fouler ces terres, c'est à se poser des questions.
Un fieffé salopard.... Cette prétention récurrente des mortels à se croire supérieur à leur semblable et à les juger et même les condamner. Ces hommes qui se prenaient pour des dieux.... Ce sale type m'hérissait les moustaches. Peut-être parce que d'ordinaire je m'épargne la vision de leur médiocrité. La pauvre écaflipette qui était déjà au plus bas se vit couler davantage. L'envie de dire ma façon de penser à cet imbécile me titilla, mais je n'avais pas le droit d'intervenir. Une interdiction qui me pesait de plus en plus.... J'observai la petite Gotthyka. La pauvre enfant était plus morte que vive, je la sentais se détruire à l'intérieur. Et les mots de son tortionnaire n'avait pas aidé, bien évidemment. Elle qui n'avait déjà pas beaucoup d'estime pour elle-même, on avait trouvé le moyen de creuser pour la mettre encore plus bas. Mais où était cette chance qui devait contre balancer chaque malheur vécu dans une vie ? Il semblait que j'allais voir mes interrogations résolues....
Mais dans le néant que tu représentes, tu as de la chance.... Car j'ai la capacité de changer ton destin. De te faire faire de grande chose. Et peut-être même.... de t'offrir quelque chose que tu n'espérais plus.....
La jeune écaflipette avait regardé son bourreau avec un tout autre œil. Je devinais tout de suite à quoi elle pensait et j'en étais déjà affligé. Et avant même que je ne puisse me désoler, sa petite voix perça les ténèbres pour demander hésitante.
-Faire revenir papa et maman ?!
Ce sourire.... Le sourire que le sacrieur afficha lorsqu'elle lui donna elle-même la laisse par laquelle il allait la tenir, cette odieuse mimique me donna la nausée. Et bien entendu, il ne se fit guère prier.
Oui.... Je pourrais même te faire retrouver ta famille. Mais pour cela.... il faudra être très sage et surtout.... très très obéissante.... Car ça ne sera pas facile. Tu n'auras pas le droit d'abandonner, ni de refuser. Tu devras faire tout ce que je te dis, sans conditions et sans discuter. Subir tout ce que je te ferai faire.... Et si tu réussis.... Alors je te fais le serment que tu retrouveras tes parents.... et que vous serez toujours ensemble.
Qu'importe qu'il suive Rushu ou pas, il y avait des drames auquel on ne savait assister en demeurant indifférent. Et manipuler les espoirs d'une fillette en vain pour en faire sa marionnette, c'était la fourberie de trop. Je ne savais pas ce qu'il comptait lui faire faire, ni même s'il comptait réellement s'en occuper, mais je savais une chose. On ne pouvait pas ramener qui que ce soit à la vie. J'agitais les dés du destin entre mes doigts.... Je ne pouvais peut-être pas intervenir directement, mais étrangement la chance ne sourirait pas à ce monstre.... Pauvre petite Gotthyka.... L'idée de pouvoir enfin revoir un jour ses parents l'avait animé d'une énergie nouvelle, jusqu'à ce qu'elle en vienne à se rapprocher de ce sacrieur, le regard implorant. Elle aurait tout donné pour voir son rêve se réaliser. Le perfide sacrieur la surplombait toujours et lui dit.
Tu m'aideras à acquérir le pouvoir qu'il me manque pour me permettre d'accomplir ton souhait.... Tu devras suivre tous les entrainements que je t'imposerai sans discuter et jusqu'au bout. Tu n'auras pas le droit d'abandonner, ni celui d'échouer. Es-tu prête à cela pour revoir les tiens ?
J'avais pourtant assisté à bien des horreurs. Je connaissais la noirceur dont chaque être était capable. Et pourtant, celle à laquelle j'assistais me paraissait insoutenable. Peut-être parce que pour une fois, je la vivais directement.... Et bien entendu, la pauvre enfant encore naïve acquiesça plutôt deux fois qu'une. Elle avait agrippé ses petites pattes aux barreaux, son regard animé par une nouvelle lueur. Il la tenait.... Et il le savait.... Il l'avait entravé de liens invisibles qui la saisissaient directement au cœur et aux tripes. Elle avait acquiescé, et il avait ouvert la porte de la cellule. Mais alors qu'elle allait pour sortir, il lui fit un signe stop de la main.
Tu restes là.... ceci sera ta chambre. Tant que je ne te donnerai pas l'ordre de me suivre, tu resteras là et tu ne sortiras pas.
Je voyais la petite fille reculer doucement la mort dans l'âme, mais en acquiesçant malgré tout. Le sacrieur l'observait, croisant de nouveau les bras.
Bien.... Demain nous commencerons ton entrainement.... D'ici à ce que je vienne te chercher, tu ne bougeras pas de là. Tu pourras m'appeler Thelius. Je suis à présent ton maître....
Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il l'avait condamné à être réduit en esclavage.... Puisque c'était le cas. Mais elle ne serait pas une simple domestique, puisqu'il lui prévoyait un entrainement. Et au vu de sa puissance, j'avais du mal à imaginer qu'il ne puisse pas se débarrasser de gêneurs tout seul. A moins qu'il ne s'agisse d'un gros poisson.... Ou qu'il veuille lui faire commettre des vols.... Je me demandais autant que je redoutais ce qu'il allait lui faire faire....
Gotthyka- Possédé
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Localisation : Es-tu sûr que ce soit ton ombre qui te suis....?
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Cercle de Puissance:
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Re: [Background de Gotthyka] Lorsque la vie créa la mort.... (en cours ^^)
Une fois encore mon instinct ne m'avait point fais défaut. Les entrainements de toutes sortes s'enchainaient à des rythmes effrénés. Il était très vite apparu à Thelius que l'enfant avait des capacités hors du commun. Et pourtant cet imbécile n'avait même pas effleuré l'idée qu'elle fusse vampire.... Il se contenta de se réjouir de l'aubaine sur laquelle il était tombé. Il lui apprit le combat sans le moindre ménagement. Parfois les séances d'entrainements rimaient surtout avec défoulement. J'en vins à me demander s'il n'avait pas oublier qu'il était le disciple de sacrieur et non elle. A croire que toutes expériences qui auraient pu être une chance pour Gotthyka devait être systématiquement contre-balancer par une poisse plus importante encore. La petite écatte apprenait vite et déploya une puissance et une résistance que son bourreau se complaisait à repousser toujours un peu plus les limites. Elle était pourtant d'un niveau au dessus de la normal, mais cela ne lui suffisait pas. Et lorsque les entrainements au combat ne lui apportaient pas sa dose de satisfaction personnel, il rajoutait des petits "suppléments".
Ces "exercices supplémentaires" relevait bien d'avantages de la torture plus ou moins déguiser que de l'entrainement. Il prétendait qu'elle devait développer ses résistances. Ce qui lui servait de prétexte pour taper comme un sourd sur elle. Il ne se souciait que peu des états, souvent plus lamentables les uns que les autres, dans lesquels il la laissait. Car pour une raison qu'il ignorait, cette petite féline se remettait toujours de toutes ses blessures. Elle semblait ne même pas garder de cicatrices ! Je ne comptais plus les fois où j'avais vu l'enfant se traînait pitoyablement jusqu'à sa cellule.... Hantée par des paroles aussi absurdes qu'épouvantables dans leur signification.... "Marche bien droit sur les lames.... Sans pouvoir verser une larmes" "Saisit le feu avec foi.... Mais garde tes hurlements pour toi" . Il se complaisait à lui infliger les pires traitements, cela l'amusait tant. Et lorsque ses jeux malsains allaient trop loin, il se résignait à trainer son corps inanimé dans les geôles, la jetant à l'intérieur en maugréant contre sa besogne.
Je ne pouvais que saluer la force de volonté de cette petite fille. Elle ne tenait que par l'espoir. Un espoir illusoire.... Elle ne se plaignait pas, il lui avait interdit. Elle ne pleurait plus, et même seule au fond de sa cellule, elle n'y parvenait plus. Il étudiait et cherchait tant de moyens pour la détruire et en faire sa chose, docile et malléable. Pour la rendre dépendante. Il la nourrissait de cadavre. Un régime alimentaire auquel la fillette s'était très rapidement habitué, à la surprise du sacrieur. Mais pour lui la faim prévalait sur le reste. Même sur de la viande froide et crue. Les années passèrent suffisamment pour que le sacrieur soit absolument certain qu'il n'existait plus une parcelle de volonté en elle. Et on ne pouvait pas lui reprocher son erreur. Non loin de l'adolescence, Gotthyka n'avait jamais semblé si morte. Elle était devenue une arme, redoutable et entrainer. Sa force, sa vitesse et son agilité avait été décuplé. Et elle était complètement dévouée.
Lorsqu'il la considéra prête, et après l'avoir testé à plusieurs reprises sur le terrain, il lui expliqua enfin la mission pour laquelle il l'avait si durement entrainé. Étrangement elle parut bien simple à la féline. S'introduire, assassiner en silence et en vitesse les grosses têtes présentes et surtout, le capitaine. Court-circuité ce qui représentait plus ou moins l'ordre de la ville afin de pouvoir mettre en place certains business.... Dissimulée dans les ombres de la caserne, je voyais la féline attendre. Elle savait manipuler les armes. Elle maitrisait le combat, le vol, l'infiltration et surtout le meurtre. Il avait fait d'elle un montre.... Même si je ne pus m'empêcher de penser qu'il n'avait qu'aggraver ce à quoi elle était destinée. Pourtant... je sentais que tout n'était pas perdu en elle. Car même si elle n'en montrait rien et si elle n'en avait plus jamais parlé depuis leur rencontre, je savais qu'elle se motivait en sentant sa récompense se rapprocher, ses efforts enfin aboutir. Si elle savait.... Dans l'anonymat le plus totale cette nuit là, les têtes de vaillants combattants tombèrent. La surprise était une arme fatale pour la jeune fille, et son entrainement permettait d'achever les éventuels récalcitrants. Le capitaine de la milice lui offrit une résistance acharnée et douloureuse. A plusieurs reprises, la lame de ce dernier était venu pourfendre le ventre de la jeune fille. J'avais vraiment cru qu'elle allait y passer. Deux plaies béantes et sanguinolentes l'accablaient de douleur, mais elle ne lâcha rien. Elle devait réussir.... L'échec ne lui avait jamais été permis. Et finalement la tête du capitaine roula au sol.
Épuisée et blessée elle alla rejoindre Thelius dans l'arrière boutique d'une boucherie. Elle trainait avec elle, les corps sans vie de ses victimes. Un trophée qu'il lui avait demandé de rapporté, et qu'elle tractait sur une sorte de charrette improvisée. Il lui désigna alors un charnier ou mettre les cadavres. Ce dernier était déjà plein à craquer, au point de ne plus être qu'une marre de sang peuplée de corps démembrés. Le sacrieur prit la tête du capitaine entre ses mains, exultant de bonheur. J'étais surpris de voir que qu'importe les années, il parvenait toujours à paraître plus pathétique à mes yeux. Sa besogne accomplie, la jeune écaflip se tourna vers son maître. Celui-ci s'amusait a accrocher la tête de sa victime à divers crochets de boucher, qui pendaient au bout de larges chaines de mailles lourdes. Il avait ce qu'il voulait.... Il avait à présent le pouvoir qu'il convoitait.... La féline se redressa, et lui dit.
-J'ai respecté ma part du marché....
Thelius se figea sur place. Comment pouvait-elle encore penser à cela ? Ne l'avait-il pas suffisamment détruite pour lui retirer tout libre arbitre ? Toute capacité de penser par elle même ? Il bouillait en lui même. Il avait échoué à la rendre définitivement esclave.... Et elle avait réussi à le rouler et réclamait à présent son dû. Je pouvais sentir d'ici la frustration et la colère de ce sacrieur. Et elles étaient ô combien savoureuses. Et à présent qu'il se retrouvait au pied du mur, qu'allait-il faire ? Je devinais qu'il était l'heure pour Gotthyka de vivre la désillusion la plus cruelle de sa vie. Mais comment allait-il faire pour s'en tirer ? Après tout, n'avait-il pas formé un monstre absolument effroyable ? Le moment tant captivant pour moi était enfin arrivé. Il allait payer, et j'espérais que cela soit suffisant pour rééquilibrer la parité mise à mal entre chance et malchance. Il se tourna vers elle un large sourire confiant aux lèvres.
Tu as parfaitement raison Gotthyka.... Tu as même dépassé mes espérances.... Quel dommage qu'il me faille me séparer de toi, mais une promesse est une promesse. Et je tiendrais parole.
La pauvre féline afficha un sourire, le premier depuis tant et tant d'année. Il me devenait difficile de la voir se faire leurrer de la sorte. Il était tant que ça finisse. Mais je n'aimais pas du tout les paroles de Thelius. J'avais encore une fois un mauvais pressentiment, et me doutait même de l'issue à venir. Il passa son bras autour des épaules de la jeune féline, comme voulant lui montrer quelque chose. Et alors qu'il l'avait approché du charnier, il se saisit brusquement d'un gros crochet de boucher et le planta sauvagement dans le crâne de la jeune écaflipe. Je vis avec horreur le métal traverser son cou, en passant derrière sa mâchoire inférieur.... Puis défoncer et transpercer son palais.... Pour finalement ressortir en crevant son visage, et en trouant une partie de sa pommette et de sa cloison nasale. Tout cela s'était passé si vite.... Et pour parfaire ce tableau cauchemardesque, le sacrieur tira sur l’extrémité de la chaîne, suspendant la pauvresse par la tête, au dessus du vide. Il accrocha la chaîne à un crochet sur le mur laissant pendre Gotthyka, encore à moitié consciente.
Je t'avais promis de te réunir avec tes parents, et que vous soyez à jamais ensemble, voila qui sera chose faite d'ici peu ! Ha ha ha ! Quel gâchis.... Mais qu'importe, je n'ai plus besoin de toi à présent. Adieux Gotthyka, et encore merci pour tout ! HA HA HA HA !
Il n'est jamais bon de courroucer un dieux, et celui-ci y était parvenu.... Qu'importe les entrainements, la douleur était déchirante et insoutenable pour la pauvre enfant. Trahie, bafouée et à moitié morte, qu'il aurait été indiqué pour elle de pouvoir pleurer en cet instant. Mais elle n'y parvenait pas. Elle allait juste mourir.... Et mettre fin à une vie de souffrance et de malchance.... Ce qui ne me plaisait pas. Et comme pour me conforter dans mon idée, Thelius n'avait pas touché mortellement la jeune fille. Son cerveau était intacte.... Enfin un peu de chance ! Mais elle allait en avoir plus. En voila assez de toutes ses années à attendre que les choses se règlent par elles-mêmes, comme il en avait toujours été le cas. Cette fois-ci j'interviendrais, et le premier dieux qui n'en serait pas content pourrais bien aller se faire voir. Ce fut donc par chance que l'attache qui maintenait la chaîne au mur céda.... Et encore une fois par chance que la féline tomba directement dans le charnier. Oui, c'était une chance.... Car immergée dans le sang, je savais que sa nature vampirique se chargerait de puiser des forces dans le liquide carmin. Mais même si j'y mettais du mien.... Il fallait que Gotthyka ait encore la foi de vouloir s'en sortir. De vouloir encore une fois se battre. Et c'était un véritable dilemme cornélien, lorsqu'on pouvait choisir la délivrance.....
J'espérais qui lui restait suffisamment de volonté, ne serait-ce que celle de se venger. Et alors que j'observais le charnier.... je vis le crochet de de boucher remonter à la surface.... Gotthyka n'y était plus accrochée.... Je souris. Elle était définitivement une battante..... Sa tête émergea à peine à son tour. Elle absorbait tout le sang qu'elle pouvait.... Et au bout d'un certain temps elle sortit de sa marre de sang et de morts. Visiblement la haine avait réveillé quelque pouvoirs vampiriques, car ses blessures s'étaient refermés beaucoup plus rapidement que d'habitude. Elle avait encore de sérieuses blessures au niveau du visage, mais les os et les cloisons étaient guéris. Elle ruisselait et dégoulinait de sang, offrant réellement une vision apocalyptique ! Ce fut d'ailleurs drôle de lire l'effroi sur le visage se Thelius lorsqu'un épouvantable odeur de sang et de mort le poussa à se retourner et à découvrir le monstre qu'il pensait avoir tué. Quel fou rire m'avait saisit à ce moment là. Gotthyka ne lui laissa pas la moindre chance de réagir qu'elle avait sorti ses griffes et attaqué. D'un geste rapide et méthodique elle lui avait d'abord sectionné les tendons des bras et avant-bras. Puis ce furent ceux des genoux. Elle planta alors ses crocs dans la gorge de ce qui fut son maître, et le dévora partiellement. Elle avait déjà tant bu qu'elle ne put se forcer davantage. Je forçais une seconde fois la chance, et la terre vint se déchirer non loin d'elle, lui offrant une marre de lave. Elle ne manqua pas de saisir sa chance.... Elle traina le sacrieur à moitié mort vers sa fin cuisante. Ce dernier n'avait plus que la force d'hurler de terreur et de rancœur. Et dans un sourire dément qu'il ne lui aurait jamais prêté, il vit la féline se moquer de lui, avant de le jeter dans les flammes. Elle partit alors, sans même se retourner, l'entendant simplement la maudire et jurer vengeance tandis qu'il brûlait.
Mais elle n'en avait que faire. A présent elle était forte et capable de se débrouiller seule. Elle ne craignait plus de sortir de la cité, persuadée d'avoir déjà vécu le pire. Je secouai la tête face à ce genre de raisonnement, en soupirant. Car je savais qu'on pouvait toujours faire pire.... Mais après tout, elle était jeune. Elle avait encore beaucoup à apprendre.... Et moi de longues années de jeu devant moi ! Car je devais bien avoué que suivre l'histoire de cette écatte atypique m'avait fortement distrait, surtout la voir résoudre les épreuves impossibles qui se présentaient à elle. Je savais à présent que si je voulais que l'équilibre entre chance et malchance soit préservé, il me faudrait intervenir moi-même pour lui offrir la chance qui lui faisait cruellement défaut. Et pour l'heure, j'allais lui offrir un peu de répit après des débuts de vie si tumultueux. J'allais guider ses pas à Astrub, là où la vie serait moins pénible pour elle. Mais pour combien de temps ?
Ces "exercices supplémentaires" relevait bien d'avantages de la torture plus ou moins déguiser que de l'entrainement. Il prétendait qu'elle devait développer ses résistances. Ce qui lui servait de prétexte pour taper comme un sourd sur elle. Il ne se souciait que peu des états, souvent plus lamentables les uns que les autres, dans lesquels il la laissait. Car pour une raison qu'il ignorait, cette petite féline se remettait toujours de toutes ses blessures. Elle semblait ne même pas garder de cicatrices ! Je ne comptais plus les fois où j'avais vu l'enfant se traînait pitoyablement jusqu'à sa cellule.... Hantée par des paroles aussi absurdes qu'épouvantables dans leur signification.... "Marche bien droit sur les lames.... Sans pouvoir verser une larmes" "Saisit le feu avec foi.... Mais garde tes hurlements pour toi" . Il se complaisait à lui infliger les pires traitements, cela l'amusait tant. Et lorsque ses jeux malsains allaient trop loin, il se résignait à trainer son corps inanimé dans les geôles, la jetant à l'intérieur en maugréant contre sa besogne.
Je ne pouvais que saluer la force de volonté de cette petite fille. Elle ne tenait que par l'espoir. Un espoir illusoire.... Elle ne se plaignait pas, il lui avait interdit. Elle ne pleurait plus, et même seule au fond de sa cellule, elle n'y parvenait plus. Il étudiait et cherchait tant de moyens pour la détruire et en faire sa chose, docile et malléable. Pour la rendre dépendante. Il la nourrissait de cadavre. Un régime alimentaire auquel la fillette s'était très rapidement habitué, à la surprise du sacrieur. Mais pour lui la faim prévalait sur le reste. Même sur de la viande froide et crue. Les années passèrent suffisamment pour que le sacrieur soit absolument certain qu'il n'existait plus une parcelle de volonté en elle. Et on ne pouvait pas lui reprocher son erreur. Non loin de l'adolescence, Gotthyka n'avait jamais semblé si morte. Elle était devenue une arme, redoutable et entrainer. Sa force, sa vitesse et son agilité avait été décuplé. Et elle était complètement dévouée.
Lorsqu'il la considéra prête, et après l'avoir testé à plusieurs reprises sur le terrain, il lui expliqua enfin la mission pour laquelle il l'avait si durement entrainé. Étrangement elle parut bien simple à la féline. S'introduire, assassiner en silence et en vitesse les grosses têtes présentes et surtout, le capitaine. Court-circuité ce qui représentait plus ou moins l'ordre de la ville afin de pouvoir mettre en place certains business.... Dissimulée dans les ombres de la caserne, je voyais la féline attendre. Elle savait manipuler les armes. Elle maitrisait le combat, le vol, l'infiltration et surtout le meurtre. Il avait fait d'elle un montre.... Même si je ne pus m'empêcher de penser qu'il n'avait qu'aggraver ce à quoi elle était destinée. Pourtant... je sentais que tout n'était pas perdu en elle. Car même si elle n'en montrait rien et si elle n'en avait plus jamais parlé depuis leur rencontre, je savais qu'elle se motivait en sentant sa récompense se rapprocher, ses efforts enfin aboutir. Si elle savait.... Dans l'anonymat le plus totale cette nuit là, les têtes de vaillants combattants tombèrent. La surprise était une arme fatale pour la jeune fille, et son entrainement permettait d'achever les éventuels récalcitrants. Le capitaine de la milice lui offrit une résistance acharnée et douloureuse. A plusieurs reprises, la lame de ce dernier était venu pourfendre le ventre de la jeune fille. J'avais vraiment cru qu'elle allait y passer. Deux plaies béantes et sanguinolentes l'accablaient de douleur, mais elle ne lâcha rien. Elle devait réussir.... L'échec ne lui avait jamais été permis. Et finalement la tête du capitaine roula au sol.
Épuisée et blessée elle alla rejoindre Thelius dans l'arrière boutique d'une boucherie. Elle trainait avec elle, les corps sans vie de ses victimes. Un trophée qu'il lui avait demandé de rapporté, et qu'elle tractait sur une sorte de charrette improvisée. Il lui désigna alors un charnier ou mettre les cadavres. Ce dernier était déjà plein à craquer, au point de ne plus être qu'une marre de sang peuplée de corps démembrés. Le sacrieur prit la tête du capitaine entre ses mains, exultant de bonheur. J'étais surpris de voir que qu'importe les années, il parvenait toujours à paraître plus pathétique à mes yeux. Sa besogne accomplie, la jeune écaflip se tourna vers son maître. Celui-ci s'amusait a accrocher la tête de sa victime à divers crochets de boucher, qui pendaient au bout de larges chaines de mailles lourdes. Il avait ce qu'il voulait.... Il avait à présent le pouvoir qu'il convoitait.... La féline se redressa, et lui dit.
-J'ai respecté ma part du marché....
Thelius se figea sur place. Comment pouvait-elle encore penser à cela ? Ne l'avait-il pas suffisamment détruite pour lui retirer tout libre arbitre ? Toute capacité de penser par elle même ? Il bouillait en lui même. Il avait échoué à la rendre définitivement esclave.... Et elle avait réussi à le rouler et réclamait à présent son dû. Je pouvais sentir d'ici la frustration et la colère de ce sacrieur. Et elles étaient ô combien savoureuses. Et à présent qu'il se retrouvait au pied du mur, qu'allait-il faire ? Je devinais qu'il était l'heure pour Gotthyka de vivre la désillusion la plus cruelle de sa vie. Mais comment allait-il faire pour s'en tirer ? Après tout, n'avait-il pas formé un monstre absolument effroyable ? Le moment tant captivant pour moi était enfin arrivé. Il allait payer, et j'espérais que cela soit suffisant pour rééquilibrer la parité mise à mal entre chance et malchance. Il se tourna vers elle un large sourire confiant aux lèvres.
Tu as parfaitement raison Gotthyka.... Tu as même dépassé mes espérances.... Quel dommage qu'il me faille me séparer de toi, mais une promesse est une promesse. Et je tiendrais parole.
La pauvre féline afficha un sourire, le premier depuis tant et tant d'année. Il me devenait difficile de la voir se faire leurrer de la sorte. Il était tant que ça finisse. Mais je n'aimais pas du tout les paroles de Thelius. J'avais encore une fois un mauvais pressentiment, et me doutait même de l'issue à venir. Il passa son bras autour des épaules de la jeune féline, comme voulant lui montrer quelque chose. Et alors qu'il l'avait approché du charnier, il se saisit brusquement d'un gros crochet de boucher et le planta sauvagement dans le crâne de la jeune écaflipe. Je vis avec horreur le métal traverser son cou, en passant derrière sa mâchoire inférieur.... Puis défoncer et transpercer son palais.... Pour finalement ressortir en crevant son visage, et en trouant une partie de sa pommette et de sa cloison nasale. Tout cela s'était passé si vite.... Et pour parfaire ce tableau cauchemardesque, le sacrieur tira sur l’extrémité de la chaîne, suspendant la pauvresse par la tête, au dessus du vide. Il accrocha la chaîne à un crochet sur le mur laissant pendre Gotthyka, encore à moitié consciente.
Je t'avais promis de te réunir avec tes parents, et que vous soyez à jamais ensemble, voila qui sera chose faite d'ici peu ! Ha ha ha ! Quel gâchis.... Mais qu'importe, je n'ai plus besoin de toi à présent. Adieux Gotthyka, et encore merci pour tout ! HA HA HA HA !
Il n'est jamais bon de courroucer un dieux, et celui-ci y était parvenu.... Qu'importe les entrainements, la douleur était déchirante et insoutenable pour la pauvre enfant. Trahie, bafouée et à moitié morte, qu'il aurait été indiqué pour elle de pouvoir pleurer en cet instant. Mais elle n'y parvenait pas. Elle allait juste mourir.... Et mettre fin à une vie de souffrance et de malchance.... Ce qui ne me plaisait pas. Et comme pour me conforter dans mon idée, Thelius n'avait pas touché mortellement la jeune fille. Son cerveau était intacte.... Enfin un peu de chance ! Mais elle allait en avoir plus. En voila assez de toutes ses années à attendre que les choses se règlent par elles-mêmes, comme il en avait toujours été le cas. Cette fois-ci j'interviendrais, et le premier dieux qui n'en serait pas content pourrais bien aller se faire voir. Ce fut donc par chance que l'attache qui maintenait la chaîne au mur céda.... Et encore une fois par chance que la féline tomba directement dans le charnier. Oui, c'était une chance.... Car immergée dans le sang, je savais que sa nature vampirique se chargerait de puiser des forces dans le liquide carmin. Mais même si j'y mettais du mien.... Il fallait que Gotthyka ait encore la foi de vouloir s'en sortir. De vouloir encore une fois se battre. Et c'était un véritable dilemme cornélien, lorsqu'on pouvait choisir la délivrance.....
J'espérais qui lui restait suffisamment de volonté, ne serait-ce que celle de se venger. Et alors que j'observais le charnier.... je vis le crochet de de boucher remonter à la surface.... Gotthyka n'y était plus accrochée.... Je souris. Elle était définitivement une battante..... Sa tête émergea à peine à son tour. Elle absorbait tout le sang qu'elle pouvait.... Et au bout d'un certain temps elle sortit de sa marre de sang et de morts. Visiblement la haine avait réveillé quelque pouvoirs vampiriques, car ses blessures s'étaient refermés beaucoup plus rapidement que d'habitude. Elle avait encore de sérieuses blessures au niveau du visage, mais les os et les cloisons étaient guéris. Elle ruisselait et dégoulinait de sang, offrant réellement une vision apocalyptique ! Ce fut d'ailleurs drôle de lire l'effroi sur le visage se Thelius lorsqu'un épouvantable odeur de sang et de mort le poussa à se retourner et à découvrir le monstre qu'il pensait avoir tué. Quel fou rire m'avait saisit à ce moment là. Gotthyka ne lui laissa pas la moindre chance de réagir qu'elle avait sorti ses griffes et attaqué. D'un geste rapide et méthodique elle lui avait d'abord sectionné les tendons des bras et avant-bras. Puis ce furent ceux des genoux. Elle planta alors ses crocs dans la gorge de ce qui fut son maître, et le dévora partiellement. Elle avait déjà tant bu qu'elle ne put se forcer davantage. Je forçais une seconde fois la chance, et la terre vint se déchirer non loin d'elle, lui offrant une marre de lave. Elle ne manqua pas de saisir sa chance.... Elle traina le sacrieur à moitié mort vers sa fin cuisante. Ce dernier n'avait plus que la force d'hurler de terreur et de rancœur. Et dans un sourire dément qu'il ne lui aurait jamais prêté, il vit la féline se moquer de lui, avant de le jeter dans les flammes. Elle partit alors, sans même se retourner, l'entendant simplement la maudire et jurer vengeance tandis qu'il brûlait.
Mais elle n'en avait que faire. A présent elle était forte et capable de se débrouiller seule. Elle ne craignait plus de sortir de la cité, persuadée d'avoir déjà vécu le pire. Je secouai la tête face à ce genre de raisonnement, en soupirant. Car je savais qu'on pouvait toujours faire pire.... Mais après tout, elle était jeune. Elle avait encore beaucoup à apprendre.... Et moi de longues années de jeu devant moi ! Car je devais bien avoué que suivre l'histoire de cette écatte atypique m'avait fortement distrait, surtout la voir résoudre les épreuves impossibles qui se présentaient à elle. Je savais à présent que si je voulais que l'équilibre entre chance et malchance soit préservé, il me faudrait intervenir moi-même pour lui offrir la chance qui lui faisait cruellement défaut. Et pour l'heure, j'allais lui offrir un peu de répit après des débuts de vie si tumultueux. J'allais guider ses pas à Astrub, là où la vie serait moins pénible pour elle. Mais pour combien de temps ?
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