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[Trame] Le jour où les cieux tombèrent

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Message par Baaltazhar Jeu 24 Sep 2015 - 23:21

Baaltazhar était las, las de ce monde, las de ces histoires qui se répètent, non pas ses histoires sentimentales, il y a bien longtemps qu’elles ne le touchaient plus.
Non, il s’agissait de cette éternelle lutte pour le pouvoir, certains appelaient ça la lutte du bien contre le mal, mais il savait qu’il n’en était rien, anges, démons, juste des termes, juste des idées reçues et préconçues.
Après tout, ils étaient sensiblement identiques, des méthodes certes différentes, mais une finalité commune.
Comme si tout ceci ne suffisait pas, les mortels jouaient aussi a ce petit jeu, et quand ce n’était pas les mortels, c’était les vampires, ou les spectres, ou tout un tas de créatures diverses et variées, chaque fois, la manière était nouvelle, mais non la matière.
C’en était assez, cette fois-ci ils s’en prennaient a elle… Ce n’était pas la première fois, pas la première fois qu’une femme dont il était proche était l’objet d’une prophécie apocalyptique, c’était simplement la fois de trop.

Il se leva, lentement, solennellement, puis d’un pas trainant s’approcha de son bureau, d’un revers de la main il balaya tout ce qui s’y trouvait, la main tendue au dessus du bureau, une étrange lumière bleuté envahit la pièce, sur le bureau, un livre était apparu, il était volumineux, couvert de symboles étranges et luminescents, les pages se mirent a tourner a toute vitesse puis se stopèrent brusquement.

Le doigt de Baltazhar se posa sur la page.

- Ici..

Il prit le livre sous son bras et fonça hors de chez lui comme un boulet de canon.
C’était ici, cette île hantée par la mort de toute part. Il se fraya un chemin au travers des spectres qui éraient, un signe de plus qu’il avait bien décrypté le texte.
Une fois a l’endroit indiqué, la stelle était là, couvertes des mêmes symboles que son grimoire.
Quelques mots en langue céleste suffirent a ouvrir le passage, un escalier, sombre, froid, humide, d’où montaient des psalmodies qui semblaient irréelles.
En bas, un long couloir, les voix se faisaient de plus en fortes et entêtantes, au bout du couloir, l’image était floue, comme brouillée par un champs de force.
Après un bref instant d’hésitation il prit le risque de franchir le seuil de cette grande pièce qu’il distinguait a peine.
Un vrombissement se fit entendre lorsque son corps entra en contact avec le champ de force, mais il se arriva de l’autre coté sans encombre, mais il se rendit compte qu’il n’était plus l’ecaflip qui était venu jusqu’ici, mais bel et bien Baltazhar, l’Archange, vétu de sa tunique blanche a capuche, surmontée d’une armure étincelante aux dorures chatoyantes.
Il était dans l’antre des prêtres séraphéens, seuls mortels a avoir eu l’honneur de voir en personne les anges de plus haut rang que sont les Séraphéens, la légende racontait qu’ils leur avaient confié la vie éternelle, mais que la puissance des Séraphéens aurai brûlé les yeux des prêtres.
L’un d’entre eux s’approcha de lui, une fois proche de Baaltazhar, ce dernier pu se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’une légende, a la place des yeux le prêtre avait deux orbites calciné.
Le moine semblait dévisagé Baaltazhar, malgré sa cécité, bien que les anges n’aient pas de visage a proprement parler, les orbites vides du moine perçaient pourtant la noirceur sous la capuche de Baaltazhar.

-Bonsoir Sire Baaltazhar, nous savions que vous finiriez par venir ici bas, venez avec moi.

Sans dire mot Baaltazhar emboita le pas du moine, après un dédale de couloir, ils finirent par arriver dans une large pièce en forme de dôme, en son centre un petit ilot sur lequel était posé un piedestal, au dessus d’un piedestal flottait une petite sphère pas plus grosse qu’une orange, d’ici elle avait l’air d’une boule de métal inerte et parfaitement inoffensive.

-Voyez monseigneur, nous vous avons bien servi durant ces siècles, nul n’est entré ici depuis les Séraphéens.

Un mince passage a peine plus large qu’un homme menait jusqu’à l’ilot, d’un pas décidé Baaltazhar se dirigea vers le piedestal, mais avant même qu’il ait franchi le pas de la porte qui u menait, le moine se rua devant lui

-Il n’est nul besoin de vérifier Monseigneur, seuls les célestes peuvent entrer et sortir de cet endroit.

Baaltazhar l’écarta de son chemin sans un mot, puis emprunta le mince passage.
L’ilot et le chemin étaient bordés d’un gouffre semblant sans fond duquel émanait une étrange lumière verdatre sans source apparente.
La sphère quand a elle, semblait chanter, une douce vibration a la fois sourde et brillante, profonde et claire, en ce lieu, bien et mal, ombre et lumière, bruit et silence semblaient se marier.

Arrivé a la hauteur de piedestal, Baaltazhar tendit la main pour s’emparer de la sphére, mais le moine s’écria :

-Non Monseigneur ! C’est formellement interdit !

Baaltazhar tourna la tête vers le moine, puis sa main saisi la sphére.

-Qu’avez-vous fait…

La sphére se mit a vrombir et a briller, des lignes lumineuses se dessinant, puis elle s’ouvrit, de là, sortit une boule d’énergie, noire, grandissante, la pièce se mit a trembler, les plafond a s’effondrer, des bout de rocher se mirent a tourner de plus en plus vite et de plus en nombreux autour de Baaltazhar.

-Je vous l’avais dit Monseigneur… Je vous l’avais dit…

A cet instant, tout s’effondra sur Baaltazhar dans un fracas assourdissant, semblant aspirer l’air lui même, puis tout redevint calme.
Le moine prit un instant de recceuillement devant la salle effondrée.

-Puissiez-vous retrouver le chemin des Cieux Sire Baaltazhar…

Le sol se mit a trembler, la roche effrondrée à s’effriter, puis à se desintégrer, des ténèbres Baaltazhar réapparu, le moine hésitait entre surprise, incrédulité et peur.
L’armure de Baaltazhar avait perdu son éclat, elle était devenue aussi noire que le jais, d’étranges reflet la parcourait, sa tunique blanche, avant si lumineuse était maintenant aussi blafarde que la pleine lune a travers la brume.
Il tenait dans la main son épée, la lame elle aussi était devenue noire et translucide, ses pieds flottaient au dessus du sol, sans dire un mot un transperça le moine, son corps fut aspiré par la lame.
Il se dirigea ensuite vers la grande salle d’où venaient les incantations des moines, a peine entré dans la pièce sa lame fendit l’air, les moins tombant comme des mouches un a un dans d’atroces cris d’agonie.
La voix de Baaltazhar était distordue, sombre, et monocorde.

-Tous, vous périrez tous…

Il traqua ceux qui avaient réussi a fuir dans les couloirs, jusqu’au dernier.
Il les avait tué, il les avait tous tué sans même montrer une once de compassion.
Avant de sortir il prit soin de déposer son grimoire sur la table rituelle puis il prit le chemin de la sortie.
Une fois en haut des marches, il enfonça son épée dans le sol, la caverne toute entière s’effondra sur elle même, cette fois, il était sur qu’aucun n’avait survécu a  son passage et que personne ne pourrait venir chercher ce mystérieux grimoire.

-Nulle apocalypse ne se fait sans les Cieux…

Sans un bruit il disparu… En ce jour funeste, de l’acte desespéré et inconsidéré de l’Archange rebelle la chute des cieux fut initiée, d’abord les cavaliers, ensuite ceux qui bien qu’ils aient eu les pouvoirs avaient préféré rester passifs.
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