[Refusé] Vous croyez vous y connaître en félin ?

-"Prend moi, allez mets y le paquet."
-"Han la ferme, tu ne peux pas juste prendre ton pied et la fermer !"

!HOP! Je vous arrête, c'est pas de moi qu'on parle là enfin pas temps que mon père, Ronclefu, n'en a pas terminer avec ma mère, Kashmi.

-"Haaa, l'extase" s'éventre Ronclefu.
-"Oui si tu le dit, vieux matou, passe moi l'herbe de brouissaille."
Il s'empressa de lui donner ce qu'elle qualifia l'orgie gustative et finis par fourrer sa pipe creusé dans une corne de bouftou.

-"Tu t'en va ?" demanda Kashmi à son homme.
-"Oui les Landes n'attendent pas et j'opère mieux la nuit." lui répondit il en sortant de la tanière défriche.

Ouai tu as bien compris, le salop à pris le panard et fît le koinkoin. Je n'ai pas connus mon paternel mais laisse moi finir.

Dans les Landes de Sidimotes en pleine nuit, personne ne vous entends crier et le cadavre de ma mère ayant mis bas en était une preuve irréfutable. Les chats sont débrouillards vous savez, n'est ce pas que vous savez ?*Sort une dague dégoulinante d'une mixture verdâtre*.
Le hurlement de ses clébards mal léchés n'étaient qu'une berceuse à mes yeux alors que j'ingurgitais ma mère sous l'emprise de l'infamie. J'ai vécus quelques jours comme ça, dévorant ma génitrice ainsi que quelques rats bougris mais le manque de nourriture commençais déjà à me rappeler mon instinct de chasseur.

-"Miii"
...
-"MIII"   Le premier qui se fou de la gueule de mon premier miaulement risque de garder son sourire sur le visage même dans la tristesse ! ..bref..

Le silence est mortel quand tout à coup la porte vole en fracas, je fît profit de l'éclat et du brouhaha de la porte pour me faufilé sous un meuble. Je ne ressentais que mon cœur battre dans ma mains muni d'un os pointu de ma défunte mère et plus l'ombre pénétrante de ma proie émise par les rayons de la lune m’effrayais.
-"Pas maintenant, pas maintenant, approche" me disait-je.

Je le voyais, c'était un ouginak et Ô nom d'Ecaflip qu'est-ce qu'il pouvais pué. Alors j'ai mes pris mon aire le plus décisif et je lui bondis dessus. Il se retourna au même moment et d'un geste du bras, il m'envoya valsé avec le charbon froid de ma cheminé. Il me sauta dessus et se retrouva accroupi sur moi, me tenant d'une main par le coup et agitant sa chaîne de l'autre.

-"Tu te fou de moi, petit ?" Hurla l'ouginak.
-"..."
-"T'est qui, bordel et tu fait quoi chez Kashmi ?"
-"Lâche moi sale chien, c'est chez moi, chez ma mère !"
-"Ta mère..." Il me lâcha et regardas autour de lui.
-"Où elle est ta mère ?"
-"Elle est morte en me donnant naissance."
-"Viens avec moi, tu n'est pas en sécurité ici."

C'est la que commença ma vie, une vie de chat parmi les chiens. Durant toute mon enfance, je me suis nourri de viande, entraîné à survivre, à me battre comme un disciple d'Ecaflip. Je n'étais peu être que le matou mais celui qui s'en allait maté les chiens dans la fosse. ils m'appelaient Xilef, foutus raciste, ils m'ont pris pour un con jusqu'au jour où j'ai su que les prénoms étaient le mot inverse de sa signification. Quant aux villageois, ils m'ont appelé "Le Maniaque".
Quand j'ai quitté "La Niche" et mon fameux "Tapis" en laine de boufcoul, je me suis dirigé à Astrub par les tunnels et les mines souterraines. J'ai fait les tavernes à la recherche de petites "chattes" pour me divertir, jouer du kama pour en amasser tant d'autres et aussi dégurgiter quelques pintes fraîches. Les villageois ont commencé à me confié des quêtes, moi j'appelle ça des tâches et j'étais leur foutus corbac. Je détestais ses pignoufs alors j'étais soigneux avec mes objectifs. Des donjons, des avis de recherche, des emploies pour ressources; Toutes ses choses *ricanne* ont été bien soigné *souris les yeux plissés*. Mob l'éponge ? Je fait ma vaisselle avec cette face de plouc. Les paiements étaient bons et ça me permettais aussi d'acquérir de l'expérience en combat mais aussi en gestion.

Alors étant "Le maniaque" et en aimant ça, je me suis nommés moi même Kainam, ouai c'est tendance l'envers de la vérité *petite moquerie*.
Le pire dans tout ça, c'est que dans mes affaires, j'observais des individus qui prenais la pause, et non la pose, devant une petite baraque entretenue juste à côté de "Mon" hôtel des ventes de ressources. De temps en temps, j'ai bien un des leurs qui me côtoie, pour ne pas dire qu'il y en a même un qui m'a donner des kamas et un autre qui c'est porté volontaire dans ma traques au Chafer d'Astrub. D'ailleurs rappelez moi, qu'un squelette tout noir, c'est dégueulasse, on vois tous à travers et puis ... il a la peau sur les os. *arf arf*.

Le temps passe et je me suis élancé, pas aussi vite que le corbac que je vous ai expédié, à vous écrire mon histoire en espérant captiver l'un de vous. Certains me demanderont mais tu cherche quoi et je vous répondrais la même chose qu'à lui: -"Un bon disciple Ecaflip sais reniflé les bons coups".

Maintenant tu peux oublier les chattons sur les genoux de mémère, les litières et l'herbe à chat *WOW* non pas l'herbe à chat *Planque son herbe dans une poche dissimulée* tout ceci n'est qu'une de mes apparences. Les genoux de la vieille c'est pour mieux m'approcher de ma cible et la suriner *Arf Arf*, la litière, non mais sérieux, tu te vois déféquer dans une caisse de sable toi ? Tu me diras, tu n'est pas mieux, tu fait ton commando dans de l'eau potable.


[Fin du parchemin]



Dans mon habitude, j'aime les tavernes pour me divertir mais cette fois c'est différent, il y a un type.
Il pionce comme un masse dans un angle mort et je suis persuadé qu'il va se réveiller en sursaut *Arf Arf*.
Je rentre les griffes -"Outch foutus griffes, ça faisait un bail qu'elles n'étaient pas rentré au bercail !" et m'approcha du gars et tenta de voir son visage dans l'ombre...
-"Dans l'ombre ? Meeeeerde mais c'est Wolf ? "LE" type c'est Wolf des chez Shuligans !"
Confiant et rusé comme un chat ... un chien, on s'en fou en faite, je l'approche et me dit: "Il va me sortir son speech habituel, t'est qui, tu veux quoi nanani nanana..."

Je penche ma tête juste au dessus de la sienne et j'acclame avec un grand sourire:
-"Yo ! Tu as drôlement confiance en tes ombres, la vedette, mais sache que dans l'ombre se cache la proie et heureusement pour toi, CHEF, je ne viens pas en ennemie malgré le fait que je te mette en mauvaise posture, tu veux bien me passer un savon ? je suis là pour vous rejoindre."

L'homme bougea à peine mais je sentis son ombre s'étendre et commencé à m'entraver.

-"Tu te calme un peu, je t'ai dit que je venais pas te tuer sinon on croiserais le fer alors viens donc boire un verre de lait. D'ailleurs tu apprendra à tes compagnons que quand je leur offre un kokolait, il serait aimable d'accepter !"

-"AAAtcha.."

Il y a bien des choses dans une des sept vie d'un chacha que je puisse supporter mais là, un pyromane avait passé le cap de "Chacha Provocateur" à "Chacha Va faire mal". Alors je me retourne et commence à suffoquer ma haine à travers la légère fumée que mes moustaches émettaient.

-"Tu na va pas t'en tirer comme ça, lâc..."

Puis je m'arrêta à la vue de la sublime créature assise sur le bar, les jambes croisées, jouant avec une boule incandescente.

-"Charmante lumière que voila, si tu comptais éclairer un petit coin de l'ombre émise par cette personne, je tiens à te signalé que c'est moi que tu as eu et plus précisément, mes moustaches !"

Je me saisis de la main qui faisait tournoyé la sphère chaude et pris de mon autre main cette flamiche.

-"J'aime jouer avec le feu, surtout quand c'est une femme qui m'allume" Lui dit-je en étouffant la flamiche dans ma main tout en laissant passer un léger clignement d’œil suite à la température émise par celle ci.

-"Je vais plutôt TE payer un verre, met toi à ton aise et je répondrais à tes questions.
Tavernier ! Un lailait, serre donc une préférence à cette douce fleur de la nuit."

Je m'assoie en tailleur, la queue enroulée autour de moi, sur un tabouret haut, grinçant et tremblant de faiblesse au côté de la femme prête à m'écouter. Je pris quatre cartes et les plantas dans le plafond et posa deux dés sur le comptoir.

-" Humm" Dit sais-je en grinçant des dents et détourna le regard vers l'homme sombre.
-"Je ne le connais pas personnellement, j'ai juste ouïe des actions de sa part et d'un autre côté, j'ai vécus dans l'ombre et je sais ce qu'il se trame dans mon environnement."

Le tavernier m'a servis un godet en bois rempli de lailait frais et couronné d'une délicate touche de crème. Je pris une profonde gorgé et m'essuya les moustaches avec un cuir qui entoura mon poignet, celui-ci gondé de tout type d'outil des plus étranges les uns que les autres.

-"Cela fait un moment que je vous observe et tout comme vous, malgré les apparences trompeuses auquel je tiens, j'ai moi aussi quelques méfaits mais encore, comme vos semblables, je me sert de la nuit pour implanté la peur à mes ennemis et leur ôter la vie."

Je fît preuve de silence quelques seconde pour regarder attentivement la disciple Osamodas et sentis une écoute attentive mais aussi du mépris envers ma personne.

-"Tu peu me haïr autant que tu voudra, je ne reculerais pas. Si il y a des choses que tu veux savoir, sa sera un plaisir mais dit toi bien une chose, je ne changerais jamais de personnalité."

Je me leva et me dirigea vers la table la plus proche en disant: -"Je ne suis pas venus me battre contre vous mais avec vous et sachez que si l'envie de me tuer vous venais à l'esprit alors peu importe qui sera vainqueur, je me battrais."

J'installais un tapis de jeu et étalais mes cartes délicatement et proposa à la sublime créature de se joindre à moi.

Je leva la main en direction d'une des cartes plantées au plafond et l'abatis aussi sec vers la direction de l'homme. Elle s'enfonça dans la vieille table à ras du torse de Wolf.

-"Et la prochaine fois que tu essaie de me faire peur en agitant ton couteau sous ma gorge, assure toi de me tuer car si tu n'était pas la personne que je cherchais alors cette carte aurai été un plateau d'or sous ta tête foutrement nourrissante pour des bworks."

Je me ressaisis, replace mes poils le long de mon coup en claquant des doigts pour laisser discrètement une marque en forme de pique sur le dessous de la table à l'aide de mes griffes de patte arrière.

-"Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Vous n'avez que ce mot à la bouche, que je parle ou non, vous allez me pousser à bout, me torturer et à la limite de me tuer, vous allez me reposer la question. Je n'ai rien à dire, si je suis là, c'est que les ombres m'y ont conduite. Je suis peu être un spécimen de foire que personne ne ce méfie et c'est peu être là un de mes atouts, je suis invisible dans la masse, personne ne m'accuse et pourtant, Ô grand Ecaflip en soit témoin, j'ai un sacrè palmarès de meurtre sur le dos."

Inconscient, je suis, mais je ne peu pas leur montrer une once de peur malgré cette aura pesante qui me tombe dessus. Je crois qu'il ne pourront comprendre que par la force. J'enroule ma queue sur mon tabouret, écarta un bras de la table, le laissant pendre dans le vide, les doigts étirés.

-"Vous vous fichez complètement de qui je suis, n'est-ce pas ? Voyez par vous même !"

Mes yeux changea de couleur, ma respiration devenais lourde et très chaude. Je poussa un souffle et ouvris mes bras pour les abattre de suite contre moi, éteignant toute source de lumière.

-"Je ne tuerais personne mais je promet pas d'être tendre, faite place au Maniaque, Adieu Kainam !"

Les dés que j'avais posé sur le comptoir explosa, incinérant l'alcool du bar et dans un élan agile je tiras les cartes du plafond pour viser l'osamodas,qui les esquiva.

-" Graaaaaaaaar Pauv' folle !"

Mon but était de les séparés et je l'avais atteint. Je bondis en direction de la table et la poussa dans la direction de Wolf, qui la trancha aussitôt.

-"Graaaaa, tu pensais que j't'avais pas vu v'nir ! Ksssh"

La table explosa suite à la rupture du sceau que j'avais sculpté sous la table. J'en profita pour disparaitre et dans un hurlement de folie -"Gwa haha haha haaaaaa", j'ouvris les bras et tourna autour de moi même jusqu'à coucher les mains au sol durant ma ré-apparition au centre de la salle. Les flammes se regroupèrent en un torrent de feu en ma direction et tournoya autour de moi, se glissant sur mes avant bras pour finir se concentrer dans mes mains et disparaitre d'une étincelle sur une carte.

-"As de cœur ! Yihii, tu n'est pas très futé au Rekop, Jolie rosée de sang mais je te donne quand même la donne, juste pour ton bar. Par contre toi."

Je me retourna vers le Crâ qui dégageais une puissance aura sombre, je ne voyais même plus ses yeux, ce que je vais faire va peu être me tuer mais si je ne fait rien, je serai mort comme une merde sans avoir essayer.
Je bondis vers Wolf et posa ma main sur son épaule et j’approchais ma gueule de son oreille pour lui murmurer:

-"Ce que je veux ? Je veux répandre l'ombre par mon innocence, percer la lumière qui brûle les yeux de ses ahuris qui festoie pour leurs rois et leurs Dieux. Je veux faire couler le sang des impures qui foule le sol de leur carcasses pourrissantes."

Je lâcha son épaule pour continuer ma route vers mes cartes éparpillées sur le parquet en ajoutant:

-"En quoi je serai utile ? Vous êtes le parfait exemple de mes manipulations, aucun d'entre vous n'ont vu mes prédictions. Vous vous êtes juste contenté de vous moqué de ma provocante personnalité et grâce à cela, j'ai exécuté mes plans. Je ne suis pas un combattant hors paire comme le reste de vos membres, il ferais de moi une pâté de Kanigrou en rien de temps. Mais j'ai l'intelligence et l'innocence sur mon visage, voilà mon plus atout et voici en quoi je pourrais vous être utile. Maintenant agissez mais n'oubliez pas, je m'appelle Kainam."

[HRP: Je ne sais pas si tu débutes en RP, et si c'est le cas, c'est admirable que tu commences par ce type de là de RP mais évite le RP forcé: tu ne peux pas choisir des actions de nos personnages à notre place. Parce que qui te dit que Wolf a tranché la table et ne l'a pas laissé venir s'écraser contre lui ?
Qui t'a dit qu'Alizarine n'a pas tout simplement brûlé la carte ?
Bref, évite le RP forcé.]

Là, ça sentait le roussi. Pas pour Wolf, non. Pas parce que le guignol s'amuser avec des flammes ridicules, non plus. Mais plutôt parce qu'il avait un peu trop poussé la provocation en le menaçant ouvertement et surtout en l'attaquant.
Le fier Démon Akuma ne pouvait laisser passer cet affront.

Il approcha doucement lorsque les flammes entouraient l'Ecaflip. Il approchait d'un pas lent, mais sûr et décidé et, sans un cri, sans un gémissement de douleur, il traversa les flammes et saisit le chaton à la gorge en serrant de sa force inhumaine.
Ses yeux étaient noirs, ses pupilles étaient rouges, sa voix était particulièrement changée et n'avait rien d'humain.

Imbécile.. Tu es ici chez nous et NOUS imposons les règles. Si nous voulons que tu répondes à des questions avant de t'accepter ou de te refuser tu le fais ou tu crèves comme le clébard que tu es.
Mais sache que tu n'as aucune chance si tu essaies d'employer la force avec nous. Je pensais pourtant que tu t'étais renseigné sur les membres de l'Arackné lorsque tu m'as parlé de mes Ombres..

À mesure qu'il parlait, il continuait de serrer sur la gorge du candidat. Lorsqu'il sentit qu'il le tuerait s'il serrait plus, il l'envoya dans le mur derrière lui en prenant soin de ne rien détruire. À peine avait-il reprit ses esprits qu'il étaient attaché à des chaînes violettes, légèrement translucides, tandis que la lame au dessus de sa tête descendit d'un cran d'un coup sec, brutal et s'arrêta juste au dessus de son crâne, lui frôlant les cheveux.

Il avait intérêt à s'expliquer...

[HRP] Je ne me suis pas rendus compte que j'allais aussi loin car j'écris au feeling. Non ce n'est pas la première fois dans le Rôle Play mais j'ai encore pas mal d'efforts à fournir. Pour compenser et m'excuser, je vais mettre mon personnage en difficulté et avantagé Ali, vu que tu est le premier à avoir réagi. A bon entendeur Wink [/HRP]

J'ouvrais difficilement les yeux et sitôt fait,sitôt surpris. Quoi que .. je ne m'attendais pas moins de la face caché de Wolf. Il s'entête pourtant à me soutirer des mots que je lui ai déjà murmuré ou alors .. Je m'entête à vouloir caché quelque chose qu'il aurait perçus en moi.

-"Situation compliqué, hein, Kainam ?"
-"La ferme !"

D'un sursaut, je m'aperçus que la personne qui était scellé en moi venais d'apparaître comme autrefois et j'ai eu besoin d'aide, je dois partir. Je tâte mon poignet à la recherche de mon trousseau pour y prendre un crochet et m’éclipser le temps que tout ce calme en moi et tenter une nouvelle approche, peu être en étant quelqu'un d'autre. Mais une douleur insoutenable me brûlais le poignet et me fît face à un gros dilemme, le brassard n'était plus là. Je l'avais peu être fait tombé en me battant, du coup je le cherchais de part et d'autre mais je voyais nul part.
L'Osamodas le faisait tournoyé au bout de son doigt, elle était là, assise sur le charbon encore chaud du bar à jouer avec ... ma vie.

-"Ne fait pas l'andouille avec ça" lui dis-je avec frayeur.

Cet outils étaient en faite un sceau de liaison d'esprit. Il y en a moi, une autre personne, elle a été réel. Nous avons conclus un pacte, je l'autorisais à vivre en moi et elle ne me tuais pas. Sauf que son prix, c'est le carnage.

-"Bon, tu ne me laisse pas le choix, la mort me fait moins peur que ELLE. Je ne veux pas te commander mais peu tu garder cette en sécurité, ça ne doit pas être détruit."

J'espérais qu'elle le ferais et je n'attendrais pas cette action, je vais leur parler un peu et nous verrons.

-"Il y a longtemps, après mon départ de chez les Ouginaks, j'ai été emporté par la milice de Brâkmar et jeter en prison. Accusé, à tord, pour vol et infraction. Partageant ma cellule avec une femme venant d'aucune divinité, elle ne parlait pas, mangeais pas et ressemblais à une aurore boréal. Quand je lui parlais, elle me menaçais d'un cri perçant. Quelques mois plus tard, on m'annonce ma libération et à l'ouverture des grilles, ELLE m'a sautée dessus et m'a mordus sévèrement le poignet."

Je bondissais de la chaise pour tourner le dos à mes interrogateurs et leur montré la plaie non cicatrisé. "Voila pour le poignet, permettez moi de me retourner, j'aimerais pas qu'on m'achève sans voir la personne qui sera hanté par ELLE." Par la suite, je reproduisit le même baratin pour leur faire face.

-"Les gardes étaient en alerte ce soir là, une prisonnière c'était échapper miraculeusement. Et ELLE, elle s'est emparé de mon corps et avons passer le pacte dans la nuit. Plus le temps passais plus ELLE me contrôlais et je devais mettre un thermes à ses manipulations. J'ai alors fabriqué un brassard pour couvrir la plaie mais aussi l'incrusté de magie Sadida pour contrôler les esprits malveillants."

Je fait un peu de silence afin de reprendre mon souffle et observé l'Osamodas qui détenais toujours le brassard.

-"Le prix à payé pour maintenir la frontière est le carnage, le sang et le cannibalisme. En retour, ELLE me confère un pouvoir accru sur mes capacités. Je me suis mis à la recherche d'une cercle, puis d'une secte et au final, il n'y a que chez vous que je peu trouver ma place. Alors voila ta réponse à: Pourquoi vouloir vous rejoindre? Parce que la folie chez vous est partout, vous tuez et vous en rigolez. Certains d'entre vous se mutile et d'autre mange leur partie. Moi je suis un Ecaflip possédé par le pandémonium." Je laissa un rire sortir d'entre mes dents serré.

-"Wolf, même toi, tu ne peu la contenir, c'est la démence incarné. Ce n'est pas de la provocation et je ne te sous estime pas non plus mais ça, c'est pas bon de la laissé sans ma protection, il est préférable que je te parle en tant que Kainam et pas comme ELLE. Je peu être très utile comme espion, braconnier et aussi en spectacle, si tu vois ce que je veux dire." Finis-je en regardant mon exploit tout autour de moi.

-"Si tu veux savoir d'autre chose, profite que je sois attaché car c'est foutrement déloyale mais si c'est ton fantasme de tuer les gens attachés, je ne peu pas t'aider dans ton élan de sadomasochisme, en tout cas si c'est une couronne que tu veux faire tomber, je te serai utile, ouvre ma trousse, je t'en prie."

Aaaaaah, la tranquilité des poutres de la Taverne...
Un endroit sombre, où les bruits de la salle en dessous etaient un peu etouffés, juste assez pour qu'ils ne derangent pas le sommeil de ceux qui y avaient élu domicile...

Mais ça... c'était avant...

Avant que ce foutu chat ne fasse tout peter et qu'il du esquiver les differentes explosions venant d'en dessous.


Etre reveiller en plein sommeil c'est desagreable, être reveillé par un candidat qui draguait sa rouquine l'était d'autant plus, être reveiller par un putain de matou qui lui rappellait Baal dans son attitude et sa suffisance c'etait pire...
Mais être reveiller par un putain de matou qui lui faisait penser à Baal, qui en plus se permettait de draguer Alizarine sous ses yeux le tout en faisant exploser la moitié de la salle commune... ça... oui ça, ça avait le don de le foutre de très.... TRES mauvaise humeur...

Il sauta d'une des poutres calcinées pour retomber sans un bruit sur le parquet completement carbonisé.
Sous sa capuche on ne pouvait distinguer ni sa haine, ni le changement qui s'etait déjà opéré au niveau de ses pupilles et de sa mâchoire, laissant se decouvrir des crocs démesurés, signe qu'il était d'assez mauvais poil...

Il avança sans bruit, la tête baissée mais le regard haineux toujours perçant en direction de l'Ecaflip enchainé, la démarche déterminée tel un bourreau allant vers sa besogne.

Sans un mot, sans un bruit, si ce n'est deux sifflements presque inaudibles, il planta deux dagues dans les cuisses de sa victime. Il avait la haine et la haine lui donnait Faim...

Il planta son regard d'ébène dans les pupilles du candidat qui etait en face de lui puis il tourna lentement les dagues dans les plaies, juste pour lui faire comprendre sans parole qu'il avait fait une grossière erreur en saccageant la Taverne de l'Arakné...

Une fois ce message muet passé, il retira d'un coup sec les deux lames gorgées de sang puis passa le fil sur sa langue pour deguster ce nectar puis prit l'une des chaise qui n'avait pas totalement cramer et s'assit en face de Kainam.

Toi... tu es une grande gueule...
Je suppose que c'est toi qui va payer les réparations et qui va refaire la déco de la pièce... Sa voix etait rauque, lente et froide, tellement froide, comme si ses envies de meurtres transparaissait par ses cordes vocales...
Tu t'es cru où ici? A la foire du Trool? Chez ta mère?

Il avait cru entendre la partie sur l'elevage chez les Ouginaks, ça voulait certainement dire que le fils de chien qui se trouvait devant lui devait être orphelin, abandonné ou autre... Donc la remarque sur la mère le fit sourire interieurement... Wolff serait parti en sucette en moins de deux avec cette remarque...

Tu es ici chez nous et si tu crois que c'est en detruisant tout que d'une tu vas nous impressionner et de deux que tu seras plus vite accepté tu te fourres le doigt dans l'oeil et ce, jusqu'au l'oignon...
Donc la prochaine fois... fais preuve d'intelligence et évite d'étaler tes talents à la vue de tous parce que ton sourire narquois, c'est pas au niveau de ton visage qu'on va le retrouver, mais au niveau de ta gorge...

il ne parla pas quelques secondes pour que chaque mots qu'il venait de prononcer soit bien assimilé par l'Ecaflip...

Maintenant tu dis que tu as des envies de carnage et autre... très bien comme 90% des candidats... et à part tes pétards mouillés, tu ne nous as pas montré ce dont tu es VRAIMENT capable... es-tu prêt à laisser ton âme dans tes bagages? es tu prêt à mourir autant de fois que nous le jugeront utile? et même à part amuser la galerie es tu VRAIMENT utile en quoique ce soit? et je ne parle pas destruction de bien d'autrui...

Pourquoi devrions nous t'accepter parmi nous, alors que tu nous menaces dans notre demeure? qu'à tu de plus que l'ensemble corps/têtes des candidats qui ornaient ces murs il y a encore quelques minutes?

Réponds vite parce que j’ai mes lames qui demangent... et elles se feraient un plaisir de te racourcir d'une tête à partir du cou...

Il le fixait toujours avec ses yeux aussi noir que les ténèbres qui reflétaient autant de compassion que les âmes qui hantaient la Shukrute...

Il n'avait qu'une envie lui arracher la tête et la lui mettre dans le fondement...

S'il avait pu tuer avec son regard, Amakna tout entière ressemblerait aux terres désacrées de Gisgoul...

Il senti une légère pression sur son épaule droite.

- Laisse-le-moi quand tu en auras fini... S'il te plait, Clydhe... Offre-le moi...

Ce parfum... Un mélange boisé et épicé, aussi corsé que sensuel...
Il le connaissait, cette voix langoureuse aussi, la chaleur de ce corps tout près...

Alizarine...
Même si la Frénésie obscurcissait son jugement, il savait reconnaitre l'être avec qui il passait la plupart de ses nuits depuis presque un an maintenant.

Il se détendit.
Imperceptiblement, les muscles de son dos et de ses épaules se relâchèrent un peu.

Il lui prit doucement la main et d'un geste qui aurait pu ressembler à un pas de danse il la fit s'assoir délicatement.

- Il est à toi... puis déposa un léger baiser sur le dos de sa main avant de reculer d'un pas, les mains sur la garde de ses dagues, pret à creuver les yeux de l'Ecaflip devant lui

Alors que je commençais à me tordre d'ennui, ligoté à une chaise, ma jambe se vidait de son sang à petit flot. Je jeta un œil à mes opposants et cru reconnaître l'homme sur les avis de recherche, celle de Clydhe & Kruger.

-"Je ne te remercie pas, pour mon outils de travail, il va me falloir du temps pour me soigner et reprendre mon boulot correctement. Après tout, c'est ton trou à Arackné et il faut avouer que vous ne réfléchissez pas tout le temps mais je peu pas vous en vouloir."

Stupide animal, me dit-je, ce n'est pas de la provocation mais il se méfie de moi, je comprend, ils n'ont pas envie de perdre leur bar, *ricane* Si ils savaient à quel point, j'ai envie de juste les baffer pour leur dire, c'est bon tu as finis ton caprice alors envoie moi en mission, je me fait chier !

Mais Finalement je l'ai fermé et j'ai préféré dire:

-" Et vous ne croyez pas qu'il faut être complètement fou pour s'attaquer à cette taverne ? Chacun de vos membres ont fait ça, eux aussi ? Sachant ma force et celle de votre organisation, j'avais perdu d'avance, le message était claire, Profanateur de Bibliothèque, peu importe là ou tu m'enverra, ça sera un succès."

Je ne sais pas qu'elles sont les intentions de ce Wolf ni ce qu'il m'a fait au bras mais je pense qu'il veut s'en prendre à ELLE. Ce n'est pas une bonne idée, même pour suicidaire de ton genre. ELLE m'a choisis pour une raison que je ne connais pas et ceci dit, elle vie à travers moi et feras tout pour me maintenir en vie.

-"Je ne sais pas ce que tu pratique sur mon bras et ne connaît pas tes intentions mais ne crois tu pas que les dégâts sont déjà bien assez élevés ? Un sérum de véritass ? Je n'ai pas l'intention de mentir malgré ma fourberie. Je suis folie, pas inconscience."

Mon regard se détourna du Crâ qui, déséspérément, essayais de me mettre la pression alors que mon corps à subit un forte pression spirituel et que ma jambe commençais à faire un thalasso à mes pieds et fixa, sans expression, le regard presque inexistant de Clydhe en attente de réponse et lui demanda, presque gentiment au détriment de ma personne:

-"Demande à ton saltimbanque d'arrêter de faire le con avec mes jouets, Clydhe."

- Wolf, au panier... Clydhe me l'a donné. Alors tu rappelles tes merdes et tu me laisses m'amuser comme je l'entend. Ton tour viendra peut-être si tu apprends à demander gentiment et si tu arrêtes de casser tes jouets à peine déballer...

Elle regarda l'Ecaflip avec un sourire. Elle posa ses mains sur les cuisses de son "jouet" et remonta lentement, laissant ses doigts s'enfoncer dans les plaies. Alizarine suçota alors ses doigts empoissés de sang. Elle lança un regard sévère à Wolf, lui intimant par la même de retirer les chaînes.

- Tu n'es pas mauvais au goût. Un goût de folie, un goût d'arrogance... Mais je ne sens pas la peur. Ou alors en toute fin de bouche. Tu vas mourir ici si tu ne me donnes pas ce que je cherche ou veut. Le numéro du crétin derrière n'est rien, de l'esbrouffe, une compensation peut-être. Mais moi, je n'ai rien à prouver. Je me nourrirai sur toi, je te brûlerai petit à petit juste pour le plaisir du geste, je prendrai le temps que je veux pour jouer avec toi.

La jolie rousse lui sourit dénudant des canines trop grandes, même pour une Osamodas. Elle reprit :

- Qu'est-ce que tu voulais prouver ? Que tu pouvais t'introduire ici et nous piéger... Prouver que tu savais te terrer dans le nid pour en faire sortir la vermine, c'est réussi. Des recrues insignifiantes, on en manque peut-être. Mais des sans-cervelles, on a plus qu'il n'en faut. Tu aurais réfléchir à un moyen plus léger de nous faire part des tes talents d'acteur. Mais si tu t'agenouilles et fais amende honorable, je serai peut-être plus... clémente. A toi de voir.

Je sert les dents pendant que cette beauté machiavélique me pompe le sang au compte-goutte quand tout à coup les mots m'échappent. Une brise me caressa les poils de dos, qui se dressèrent aussitôt, je vît un scintillement d'une lueur blanche et..

-"Ne le touche pas, vérole d'invocatrice foireuse, c'est mon pantin !"

Ma tête craqua et tomba sur la côté, ma bouche s'ouvra et planta mes crocs dans mon épaules, arrachant un épais morceau de ... ma propre viande. Le sang giclait de partout arrosant le mur.
Ma bouche mâchait le morceau de muscle et d'un bruit écœurant, je l'avala.
Un rire satanique féminin retenti dans toute l'auberge, si jamais elle comptait plus d'un étage alors tout les membres savent que ... ELLE est là et moi, je ne le suis plus.

-"Pauvre Ecaflip de mallheur, sous race de chien !" La tête du félin remua de droite à gauche et de haut en bas.
-"Tu nous a foutus dans des coup foireux et tu t'en est toujours sortie indemne MAIS alors là, t'a fait vraiment fort" Puis ELLE se mît à rire de plus en plus fort avant de s'arrêter pour contemplé les individus présent.
Elle se met à chanter:
-"Saaaa Puuue ... ... ... LA MORT !"

Plusieurs heure s'écoula après ce phénomène, ELLE avait disparut miraculeusement et je me réveillais enfin.
Je regardais de ci, de là et voyant que les choses n'avaient aucunement changer, j'entrepris une inspiration pour but de parler mais une douleur se fait sentir et m'interrompt. Je jeta un regard à mon épaule et vît un plaie ouverte qui giclait jusque sur leur mur.

-"J'ai répondu à vos questions et vous continuez à me démonter. Vous êtes vraiment insatisfait ?"

Une palpitation dans ma poitrine me fît ouvrir les yeux, cette douleur et ce goût me mette dans le doute. Mon sang s'écoule et le manque se fait sentir, je .... Merde, l'anémie. La certitude apparut sur mon visage et d'une voie pleine de vigueur, ma bouche s'ouvra pour s'exclamer:

-"Très bien, je vais mieux m'exprimer et dévoiler tout, au point ou j'en suis, je n'ai rien à perdre."
Je souffla une fois puis deux fois et du même ton, pleine de motivation, je regarda Clydhe avec un visage expressif, on pouvais lire une once de tristesse sur ma face et je lui exprima:

-"Tu veux savoir pourquoi vous ? Parce que je souhaite la chute de toutes couronnes de ce monde, nous libérer de l'emprise de la cupidité et de la corruption mais ..."

Je détourna mon regard vers Alizarine,

-"Je n'ai pas la force de renverser le cours de l'histoire et que tout comme vous, j'ai la conviction, la haine et la volonté ..."

Puis vers Baalthazar,

-"Vous avez la puissance dont j'ai besoin tout comme vous, vous avez besoin de mes capacités et de mon intelligence..."

Continuant le traçage de mon regard vers Wolf,

-"Comme toi, je possède les ombres, enfin pour le moment, c'est ELLE qui me possède mais j'apprendrais et vous conquerrais par démence, si l'amour ne vous atteint pas."

J'abaisse ma tête, plissa les yeux, prit une bouffée d'air pour me reprendre et je releva soudainement mon visage, les yeux scintillants et déclara

-"C'est en des compagnons comme vous que je veux avoir foi, c'est en votre force que je veux compléter ma ruse."

Pour finir, je fixa Clydhe du regard, ne sachant même ce qu'il pouvais penser de moi, ni ressentir ma colère et lui dit:

-"Un espion, voila en quoi je peu être utile. Tu est peu être un meurtrier, Clydhe, mais tu est le mieux placé pour savoir que perdre des camarades de sang peu être douloureux et c'est en plaçant un espoir sur moi qui pourra t'apporter la sécurité sur les transactions d'hémoglobines. Ratisser, piller, observer, se dissimuler, empoisonner, trafiquer, piéger. Tout ses mots sont étroitement lier à vos actions barbare.Comblons nous."

Alors que mes paroles étaient véritablement sincère, l'anémie approchais et ma vitalité disparaissait. J'allais mourir sans avoir participer au changement ni même avoir vu l'espoir d’incinérer ce monde corrompus mais j'aurai au moins eu la force d'essayer...

Depuis un moment il ne disait rien, laissant les autres s'amuser avec le candidat.
Il sourit pendant la tirade pleurnicharde de l'Ecaflip.

L'avait-elle touché?
L'avait-elle ennuyé?
L'avait-elle au moins intéressé?

Dans son regard (qui avait repris sa couleur sang d'origine) on ne pouvait rien discerner, ni satisfaction, ni compassion, ni même colère ou agacement.

Etait-il aussi mort à l’intérieur que l’étaient à l’extérieur ses victimes?

Il eu un rictus narquois, ferma les yeux et tourna les talons pour s'installer au bar calciné en attendant que le tavernier appeuré sorte de sa cachette et lui apporte sa boisson, comme d'habitude.

Il ne parla pas et n'adressa pas non plus de regard au chachaton derrière lui.

Il en avait assez entendu...

Alizarine sortit une potion d'une des poches de sa ceinture. Elle en déversa le contenu sur les plaies de l'Ecaflip et le saignement s'arrêta... Elle serait vraiment très contrariée qu'il meurt faute de sang, elle venait juste de commencer. Elle regardait la pauvre petite chose à bout de force à ses pieds, le sourire avait déserté ses lèvres. La botte de l'Osa donna une légère impulsion sur l'épaule du candidat, l'étalant sur le dos. Elle tournait autour de lui comme un corbac autour d'une créature agonisante... Elle s'accroupit près de lui, sur le qui-vive. Elle apprenait de ses erreurs et elle ne se ferait pas avoir une seconde fois. Elle approcha son visage du sien, très près.

- Joli numéro de ventriloque... Moi, je suis plus dans la prestidigitation.

La jeune femme invoqua une flamiche qu'elle faisait disparaître dans le creux de sa main pour la faire réapparaître dans l'autre tout près de la truffe de l'Ecaflip. Elle lui brûla, une, deux, trois moustaches puis elle souffla la petite boule de feu... Les pupilles émeraudes le dévisageait, elle cherchait quelque chose en lui.

- Un espion ? Tu marches sur mes plates-bandes, champion ?, elle marqua une pause, Pourquoi pas... Ça ferait un suppléant que Clydhe aura moins de mal à sacrifier. Tu supportes bien la douleur et la torture. Tu n'implores pas pour ta vie... Enfin pas encore, quelques heures entre mes mains et ils le font tous. Si tu survis à cet entretien, quelle que soit la raison... Tu restes à moi

Elle se releva doucement, lui adressant son sourire le plus engageant. Elle fit les quelques pas qui la séparaient de Clydhe, se blottissant contre lui et attendant son verdict quand à la survie du candidat. Un mot, un geste et la Shuligane en finirait avec Kainam.

Mes yeux s'ouvrèrent avec difficulté, encore plaisant que cette demeure reste sombre de l'intérieur. Je ne sais pas combien de temps j'ai passer à contempler le fond de mes paupières, couché comme un vulgaire tapis de Kanigrou, l'odeur en moins. J'observe mon épaule et ma cuisse, qui sont soigné enfin presque, elles n'ont pas cicatriser.

-"Je vous remercierais bien mais je crois que sa vous n'affecterais pas."

Je me leva d'un bond et une fois atterrie sur mes pattes, je déambulas comme un équilibriste dans la direction du bar tout en mettant mon bracelet en place. Résultat, j'arrive au bar mais en trébuchant sur le Sacrieur, c'est extrêmement bizarre ce que je vais demander mais essayons.

-"Désolé Clydhe, je voulais pas te bousculé, j'ai pas récupérer assez. J'ai faim."

Je m'accrocha au bar calciné et grava de mes griffes, une araignée à peine visible sur un coin. Pendant ce temps, je réfléchissais à ce que je pourrais dire et au final, je l'ai fermer. Une chose certaine, mon sourire était revenue à sa place.

Il lui aurait arraché la gorge...

L'aurait démembré juste à la force de ses bras...

Lui aurait vrillé la nuque pour qu'il puisse embrasser ses fesses rien qu'en se penchant...
Personne ne le touchait sans qu'il ne le veuille, et personne ne le bousculait non plus...
Et encore moins un Ecaflip...

Il lui aurait vidé le ventre de ses entrailles pour s'en servir pour le pendre...

Lui aurait transpercé le thorax pour en extirper son cœur encore palpitant et le lui enfourner dans la bouche pour lui faire ravaler ses gestes et ses paroles...

Mais Alizarine était dans ses bras, il n'en fit donc rien si ce n'est grogner comme une bete sauvage lorsque que le matou lui fit renverser une partie de sa choppe au liquide carmin sur le comptoir.

Ne commence pas à me provoquer Machin... tu pourrais facilement le regretter, avec ou sans ta breloque fit-il en en indiquant le bracelet. Attends ici qu'on delibère pour ta survie ou ton exécution... oh et... en attendant...

Il se pencha par dessus le comptoir calciné et en sorti un balai et une pelle.

"Tu répares tes conneries... MAINTENANT"

Je ne suis pas du genre à me soumettre mais plus du genre à assumer, j'attrape le balais en plein vol, laissant tombé la pelle sur mon pied et regardant Clydhe, je lui demanda:

-"Ma breloque ? Que vient elle faire la dedans ?"

Je n'avais pas l'impression qu'il avait envie de me parler .. Aller .. Au boulot. -"Même pas dans l'organisation et déjà la risée de tous."

Kakawete se tenait assis de l'autre coté du comptoir et n'avait pas bougé de son tabouret. Alors que l'Ecaflip carnivore avait fait son entrée dans la taverne, le sacrieur au chapeau de paille terminait de trancher sa bière mousseuse.
Il n'aimait pas être interrompu dans ces moments là, la première gorgée de bière était sa préférée, elle commence bien avant la gorge. Sur les lèvres déjà cet or mousseux, fraîcheur amplifiée par l'écume, puis lentement sur le palais bonheur tamisé d'amertume. Comme elle semble longue, la première gorgée! On la boit tout de suite, les yeux fermés et la langue passant délicatement sur le coin des lèvres.

Ce n'est qu'après tout le ramdam entremêlé d'ombres et de flamiches qu'il claqua sa bière contre la table et se dirigea vers Wolf. En s'arrêtant devant lui on pu entendre un soupire énorme, de quoi provoquer un courant d'air dans la taverne de l'arakne. Kakawete prit le bout de la manche du Cra-iop.. (très certainement Cra seulement d'apparence) et frotta le reste de la mousse tiède qui lui restait au coin de la bouche sur celle-ci.
Il était fatigué de voir tous ces mâles insolents et tous à moitié fous débarquer dans la taverne.. Aurait-il la chance de voir un jour un petit brin de femme débarquer dans cette sombre taverne, ou devra t-il continuer de côtoyer une horde de pouilleux.
Bref, après s'être posé ces questions bien peu existentielles, il lâcha la manche mouillée du dit Cra et se dirigea vers le nouveau venu.
Discrètement il lança deux somnifères dans un verre de laitlait et l'offra en guise de bienvenue à l'écaflip.

Allez cul-sec pour fêter tes vingt premières minutes de survie parmis nous !
Et dans la suite de sa marche vers les toilettes le Sacrieur laissa entendre un léger "En esperant que tu fermes enfin ta gueule" entre ses dents.