[Refusée] Siera se décide...

Il est tard, la lune brille déjà d'une faible lueur argentée au dessus du village plongé dans la pénombre.

Une ombre traverse la ville lentement, sans précipitation, longeant les murs de brique en direction d'une taverne. Le bâtiment est d'une curieuse façon reculé par rapport aux autres commerces qui longent la rue. Il est au premier abord invisible aux yeux de la populace qui se pavane dans la cité, se racontant les derniers ragots rapportés de la Cour, et gloussant aux scandales qui y ont éclatés. Ha ceux la... si Siera n'avait pas des choses plus préoccupantes à régler, elle leur aurait volontiers présenté son marteau, mais bon, il fallait rester discrète. Pour le moment.
Elle était arrivé au niveau de la taverne qu'elle avait déjà repéré quelques temps auparavant, là était son objectif. La bâtisse sombre l'avait instantanément attirée, tant de noirceur s'en dégageait... Siera frissonnait, et bien qu'elle ne voulut l'admettre, c'était sans doute lié au sentiment de peur qui la gagnait. Mais elle n'avait pas fait ce chemin pour rien et elle poussa la porte.

Cccrriiiiiiiiiiiin

- Elle a grand besoin d'être graissée cette porte. se dit la Xelorette en relachant la poignée.

CccrriiiiiBlam

Elle mit quelques secondes à s'accoutumer à l'obscurité qui baignait la taverne et à la lueur chevrotante d'une bougie, elle aperçu un tabouret, sur lequel elle s'assit. Sitôt qu'elle eut commandé à boire, elle s’intéressa à ce qu'il se passait dans l'établissement. Des mouvements furtifs dans l'obscurité, des chuchotements, des sifflements et des grognements semblaient venir de tous les coins d'ombre, sans que l'on ne puisse y discerner quelque forme humaine, ou du moins vivante. Alors la Disciple de Xélor se retourna, posant soigneusement sa tasse de thé sur le comptoir, et dit doucement, d'une voix qui trahissait néanmoins une certaine appréhension :

- Je vous salue Shuligans.

Le silence fut brisé alors que la Xelorette attrapait sa tasse pour s'abreuver doucement, par petites lampées, du liquide chaud qui coulait au fond de sa gorge, lui apportant un peu de courage pour faire face à ces étranges individus. Pendant qu'elle buvait, Siera réfléchissait aux paroles de l'homme encore dissimulé dans l'ombre et à une réponse satisfaisante qui lui éviterait tout combat et toute mort probable.

- Mmmh, je ne suis pas venue ici pour vous tuer, ni pour me faire tuer d'ailleurs... Je vous salue de manière courtoise car oui, je réfléchis à la possibilité de vous rejoindre depuis maintenant quelques temps.

Petite pause tandis que la nouvelle venue prend une gorgée de thé.

- Vous voulez des présentations ? Très bien. Qui suis-je ? Mon nom est Siera, si seulement mes souvenirs remontaient jusqu'à ma naissance je vous aurais volontiers donné mon âge mais faute de ça, je pense pouvoir être qualifiée de "vieille". Ce que je veux ? Et bien vous rejoindre serait un de mes objectifs immédiats. A terme...

La "Vieille" se mit à rire à voix basse. Un hoquet qui se transforma en rire dément.

- MWAHAHAHAHAHAHAHAHAHArf elle tousse : pardon... a terme donc ? Éliminer le Roi, sa Cour, les Dirigeants, les Gardes, les habitants stupides du château, j'attend ce jour depuis déjà trop longtemps. C'est également pour cette raison que vous avez à m'écouter, j'ai appris que sa mort était dans vos plans et dans l’éventualité où vous le tueriez avant moi, je pense qu'il était nécessaire que nous nous rencontrions.

Elle commanda alors une autre tasse de thé. Décidément cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant parlé et elle avait la gorge asséchée.

Un coup d’œil vers le plafond, tiens tiens, à qui peuvent bien appartenir ces yeux profonds et brillants qui la foudroient du regard ? Siera posa sa tasse, fit un signe de tête au tavernier à l'air patibulaire, lui indiquant qu'elle n'avait plus soif et, tournant son regard vers les yeux de son interlocutrice qui scintillaient dans la pénombre, elle continua de répondre aux questions qui lui étaient adressées :

- Je pense que vous restez un peu trop enfermée ici Mademoiselle, les anti-royalistes ne sont pas si nombreux en Amakna... En témoigne ce que vous assimilez à des bandelettes, fréquentes chez nous autre adorateurs de Xélor, mais qui ne sont en réalité que des bandages, témoins de mes nombreuses luttes contre cette sale engeance, ces gardes et soldats corrompus, dirigeants hautains et royalistes fiers et stupides. Au fil des années cependant, ce n'est plus mon sang qui s'est retrouvé sur ces bandages, mais celui de mes ennemis, si bien qu'aujourd’hui il m'est impossible de les retirer, tant ils sont collés par le sang.

Sourire malsain vers la silhouette tapie dans la pénombre et la vieille femme reprend :

- Et j'ai pris goût à cela. Même après que la tête de ce cher Roi ait été séparée de son col, je ne pourrais pas m'arrêter de détruire et de tuer, c’était une nécessité, puis un travail et maintenant c'est une addiction.
Je vous propose donc mes services, si ça peut m'aider à tuer le Roi, je suis prête à vous accompagner dans la réalisation de votre plan, quel qu'il soit. Mais je veux pouvoir continuer à massacrer quand ça me chante, c'est ma seule condition.

Le sourire s'était agrandi sur le visage de la Xelorette et elle reprit d'une voix moqueuse :

- Quand à vous trahir... j'ai encore une bonne partie de ma vie devant moi et je ne tiens pas à mourir tout de suite, donc je n'ai pas envisagé de vous porter préjudice.

S'adressant maintenant aux profondeurs de la taverne obscure :

- Est-ce que quelqu’un à d'autres questions ?

Liza' sirotait une pinte, elle examina d'un œil le bout de femme qui dépassait des bandelettes. Elle avait attiré sur elle l'attention des Shuligans avec la délicatesse et la discrétion d'un Troll en rut. La manière était moins calculée que la sienne (du moins en apparence) mais ça avait fait lever les yeux vers elle. Elle s'approcha de la "candidate" avec son éternel sourire chaleureux et s'assied sur un tabouret à sa table.

- Bien le bonjour à toi.  

Elle tendit la main devant elle pour serrer celle de l'inconnue mais à la vue du sang la maculant, elle se ravisa. L'hémoglobine manquait tellement de classe et elle n'allait pas courir le risque de se salir. Son regard amusé se posa sur Wolff qui éclairait d'une flamiche un cadavre enfantin. En un instant, la flamiche prit de l'ampleur sans que le Cra n'y soit pour rien. Elle espérait bien qu'il s'y brûle les doigts, à jouer avec le feu en sa présence, c'est la moindre des choses qu'on risquait. Elle reporta ses yeux sur la Xelorette, la scrutant un peu plus attentivement...

- Nous avons ta parole que tu ne nous trahiras pas ? Je serai tentée de te faire mettre la main sur le cœur pour jurer, ou de te trancher une veine pour sceller cette "parole". Mais cette petite mise en scène ne me convaincrait pas plus que ta langue... Que tu nous trahisses et ton sort est scellé. Ce qui nous intéresse vraiment n'est pas ta loyauté mais ton utilité au Clan. Tes aspirations suivent les nôtres, mais il semblerait que tu ais pour l'instant autant de succès dans ton projet que nous, alors... Pourquoi prendrions-nous le risque de, comment dit-on déjà... Elle marqua une pause, pianotant instinctivement à la recherche du mot... te recruter ?! Tu aimes tuer, bien. C'est une addiction ? Faiblesse potentielle. Tu nous promets ton aide dans un plan dont tu ne connais rien... Stupidité. L'air que tu respires, tu dois le considérer comme acquis pour le gaspiller autant en parlotte inutile. La question que tu évites d'un entrechat, est pourtant simple : Pourquoi prendrions-nous le risque d'être trahis et/ou de te faire confiance ?

La rouquine assénait ses critiques sur le ton de la discussion la plus anodine, mais ses yeux émeraudes trahissaient son attention pour qui savait voir.

Non content de se prélasser aux côtés d'un cadavre qui commençait à pourrir, l'homme qui se dissimulait dans la pénombre lui avait adressé la parole d'une voix lasse, monocorde, comme si elle n'était qu'un détail, comme un étron de bouftou sous sa godasse auquel on jette un rapide un coup d’œil avant de ne plus y penser. Cette attitude dédaigneuse mit en colère la Xelorette, qui ne laissa rien paraître ; elle venait de remarquer l'Osamodas qui s'était levée et s'approchait d'elle. Bonjour ? Tiens, certains étaient polis apparemment. Un geste esquissé avec le bras, non finalement elle s'abstient, ça a du bon d'être couvert de sang des fois.
La jeune femme s'applique maintenant à la détailler, d'un air quelque peu pincé.

- J'suis couverte de sang et alors, tu veux que j'y ajoute le tien ? pensa Siera, se répétant qu'il fallait rester calme et ne pas provoquer son interlocutrice.

Puis vint la question, en écho à l'homme réfugié au fond de la taverne.

- Vous voulez savoir ce que je peux vous apporter si j'comprend bien. Une garantie. Quelle garantie ? Celle que vous continuerez à vivre après le meurtre d'Allister. Ne souriez pas, je suis sérieuse. Si par un quelconque malheur vous réussissiez à tuer le Roi, sans que je ne puisse participer aux festivités... haa... je n'ose même pas y penser.

Et d'une voix d'outre tombe, puissante et résonnante, qui roula dans toute la taverne :

- JE VOUS TRAQUERAI UN A UN, JUSQU’À VOUS AVOIR TOUS EXTERMINÉS.

Elle reprit son souffle, baissant d'un ton :

- Haaa haa... pardon, je me suis emportée hein ? Oui je me doute que tous vous tuer ne serait pas une mince affaire, mais ne doutez pas à ce point de mes capacités, ma magie temporelle est puissante, permet de faire des ravages sur des édifices et je m’entraîne chaque jour à combattre avec mon fidèle marteau. Si bien que si je souhaitais me lancer dans une expédition punitive, je ne pourrai peut être pas emporter tous le monde en enfer, mais j'en emporterai, et je sais par qui je commencerai.

Siera tourna la tête vers le coin d'ombre où elle avait aperçu le cadavre quelques minutes auparavant.

- Mais je ne compte pas en arriver là, sinon je ne serais pas venue vous déranger ici. Je souhaite m'associer à vous pour ce crime qui me tient tant à cœur, que je ne peux réaliser seule malgré mes pouvoirs. En revanche, cela ne s'arrête pas là comme je pense l'avoir déjà dit. Ma soif de sang est intarissable, oui le meurtre est pour moi un loisir, un plaisir et frôle l’addiction, et il m'en faut plus. Plus que ces escarmouches entre Bontariens (elle fit une grimace en prononçant ce mot) et Brakmariens, j'ai entendu des rumeurs dans l'ombre, en me plongeant dans les bas-fonds des villes, des rumeurs qui se murmurent, se susurrent à l'oreille, des rumeurs qui évoquent le retour des démons, de la terreur, de la destruction...

Et dans un murmure parfaitement audible dans la taverne silencieuse :

- Du chaos.

[Pas cool d'actualiser la page dans un nouvel onglet quand on a fini d'écrire et de voir qu'il y a un nouveau message. :')]

Siera sentit le danger venir, elle avait peut être énervé ce qui semblait être une entité démoniaque, décidément ils n'étaient pas commodes...

Se redressant, elle se prépara à combattre, faisant abstraction des ombres qui dansaient autour d'elle et l'enveloppaient petit à petit d'un écrin sombre. Elle rétorqua quand même :

- Que vous me recrutiez ou non, je veux faire partie de ceux qui verront la tête du monarque rouler dans le palais, sans que son corps joufflu ne la retienne. Je combattrai avec toi si je ne peux pas assister à ce spectacle, dont je rêve depuis tant d'années et qui ne serait que justice. En revanche, il n'est pas encore l'heure pour nous de nous affronter. Je ne veux pas risquer de mourir maintenant.

La Xelorette était restée silencieuse. Elle savait bien avant de venir que ce ne serait pas facile de convaincre les Shuligans, mais elle ne s'était pas attendue à autant de réticences. Mais après tout ils vivaient eux-aussi à la dure, et devaient s'assurer qu'ils ne recrutaient pas n'importe qui. Que faire ? Faire durer un peu le suspens ou en venir directement à ce qui pourrait les intéresser. Elle pencha pour la seconde solution. Mais avant elle se devait de répondre à l'Ecaflipette assise sur le comptoir, qui sirotait ce qui semblait être une chope de sang.

- Vous me voyez désolée de m'être emportée tout à l'heure, il est vrai que c'est indigne d'une personne de mon rang, laissons cela aux jeunes, fougueux et irréfléchis. Elle eut envie en disant cela de jeter un petit coup d’œil vers le dénommé Wolf, mais se ravisa. Ce sujet est pour moi très sensible et ancré au fond de moi, me rongeant chaque jour... Cela explique mon comportement déplacé dont je suis désolée, mais je pense que vous n'avez que faire de mes excuses alors je vous propose autre chose.

Elle se tourna pour vérifier qu'elle avait l'attention de toute la taverne.

- Je vous ai dit que les ombres étaient gorgées de rumeurs, rumeurs que j'ai su entendre, interpréter et comprendre, et j'ai peut être une chose susceptible de vous intéresser.  

C'était maintenant que tout se jouait.

- J'ai suivi vos recherches dans la quête d'artefacts. Bien sur, ces idiots d'habitants [j'allais dire moldus] n'y ont vu que du feu, une banale chasse au trésor, mais moi j'ai su voir plus loin. Vous savez, j'ai beaucoup voyagé, et certains secrets m'ont été révélés, par la force bien souvent. Au fil des corps que je laissais sur mon passage, j'ai appris. Appris l'existence de reliques. Vous êtes en quête de celles-ci, j'en suis convaincue. Je ne sais pas ce qu'elles permettent d'accomplir, mais j'ai eu vent de l'existence d'un grimoire. J'ai déduis de vos recherches que vous le possédiez. Maintenant écoutez bien, j'ai pu avoir des informations sur les reliques mais ce n'est pas tout, un vaillant Enutrof m'a livré des informations sur une amulette, selon ses termes : L'Amulette de Puissance. Et il jurait que cette amulette faisait partie des Reliques. Malheureusement cet idiot a essayé de s'enfuir, j'ai du le tuer et il ne pourra plus donner la moindre information sur cette Amulette.

Siera fit une pause, elle laissa quelques instants pour que ses paroles se gravent dans l'esprit des Shuligans.

- Mais moi, je peux vous aider à la trouver.

Lassé, il était lassé de ces démonstrations d'hormones de toute sorte. A demi somnolant dans le fond de la bâtisse, à moitié sur sa chaise, à moitié entrain de choir Kaame signifia sa présence à tous par un long soupir d'ennui. Décidément il était las de tous ces gens. Sur la même cadence dont il se balançait sur son trône de fortune Kaame lança ces quelques mots sans même daigner croiser le regard de l'intruse.

Rien à carrer. Ça va résumer tes menaces, ta tentative de soudoiement et ta tentative d'impression de puissance que tu viens d'entreprendre face ce crétin de démon juvénile. Tu es prétentieuse de ton pouvoir. Naïve de ton envergure et bien sotte de te tenir fièrement debout en ces lieux. As tu remarqué ... Il réfléchit ... Naine ! Que cette porte ne s'ouvre que de l'extérieur ? Il désigna d'une main désinvolte la grinçante qui l'avait permise de pénétrer dans cette sombre antre. Et en vue de tes arguments, de ta manière de les avancer, je pense qu'on va te pendre avec le porc salé pour voir comment tu vieillis sous ton bandage. On n'insulte pas impunément les ombres tapies ici en leur promettant quelconque information volées avant qu'elles ne le fassent elles mêmes. Prétentieuse, oui prétentieuse petit être stupide.

Kaame planta violemment un coutelas dans sa table pour tout effet de style

On va plutôt te dépecer, et te soutirer toutes nos infos, et dans le cas ou tu ne résisterai pas à la torture, tu feras un excellent repas pour le vieux. Alors choisis bien tes prochains mots ma p'tite. Car tu cracheras tes infos ou tes tripes, mais tu ne repars pas indemne d'ici.

Kaame ne la lâcher plus des yeux désormais.

Elle bu le verre que la fougueuse Osamodas lui avait servi. De l'alcool, il fallait y aller doucement à son âge, mais elle sentait qu'elle en aurait besoin, tant la soirée était mouvementée. Elle jeta un coup d’œil vers le fond de la taverne.

- Tu me vois comme ta prisonnière ?

Siera leva alors le main en direction de la porte, murmura une brève formule et la magie du temps opéra : la porte se mit à vieillir instantanément et s'effrita, ménageant une ouverture. Un mot encore et la porte se reforma, reprenant son apparence d'origine. Et ses grincements.

- Je n'ai guère plus à vous dévoiler, je vous aiderai si vous voulez obtenir l'Amulette de Puissance, et je combattrai à vos côtés. J'ai besoin de vous et vous aurez peut être besoin de moi, néanmoins vous n'en avez peut être pas encore conscience, ce que je regrette.

Elle désigna son verre au tavernier qui comprit. Finalement elle allait boire un petit peu, cela lui fera sans doute du bien.

- Oh ! Et je déconseille à quiconque d'essayer de me manger, ça vous resterai en travers de la gorge.

Kaame avait parlé. C'est bien simple, même sans le son de sa voix, son odeur et tout simplement sa vue, la féline le reconnaitrait entre mille. Il n'y avait que lui pour avoir une verve pareille ! Gotthyka esquissa un sourire, mais ce n'était que le début. Car voila qu'Alizarine se mit en action ! Elle se dirigea vers Wolf et commença par l'arroser d'alcool, avant de mettre le feu aux poudres ! Le tout sous l’œil très attentif de la vampiresse qui éclata de rire lorsque le crâ s'embrassa comme une torche au niveau des jambes. La charogne se mit elle aussi à cuire et Gotthy avala avec un plaisir et une satisfaction explicite quelques gorgées de son verre. Elle observa Wolf se démener avec les flamme un large sourire narquois aux lèvres avant de dire à Alizarine.

-Non vraiment Aliza, quelle maladresse hein.... C'est fou comme les accidents arrivent vite n'est-ce pas ? Enfin espérons qu'il ne fasse pas plus de dégât que d'habitude.

Son air faussement innocent ne trompait personne ! Et le regard complice qu'elle adressa à Alizarine non plus ! Néanmoins, et même si elle en laissait rien transparaître, elle se tenait prête à réagir au quart de tour. Pourquoi ? Parce qu'elle connaissait Wolf et son caractère impulsif. Et qu'il était hors de question qu'il s'en prenne à Alizarine.... Il lui fallait donc se parer à toute éventualité. Pouvoirs, attaque frontale à main nue, armé, tout. Même à l'éventualité où il ne ferait rien mais venant de cette tête de iop ça l'étonnerait. Le tout en suivant d'une oreille la réponse de la xelorette face aux réclamations de Kaame. Elle observa l'emploie de sa magie..... Sans réagir. Ou presque.

-Oui bon une xelor qui manipule le temps c'est comme si moi je me vantais de savoir jouer aux cartes hein.... Et, hé hé hé hé, je ne sais pas comment t'expliquer que, avec ou sans toi, on parviendra à nos fins....

La féline observa la poutre, puis la xelorette. Elle ne pouvait pas lui donner tord sur un point.... Elle ne la mangerait pas même cuisinée !!! Sa viande avait depuis longtemps dépassé la date de fraîcheur ! Mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne pouvait rien faire avec.... Elle s'adressa à Kaame et Alizarine qui étaient alors dans son champ de vision.

-A votre avis, si on suspend une xelor par ses bandelettes à la poutre de la taverne, et qu'on la frappe avec une planche de bois, combien de temps faudra t-il pour que ses bandelettes ne cèdent et qu'elle s'écrase au sol ?

La féline débordait d'imagination lorsqu'il s'agissait de faire des interrogatoires ludiques. S'ils devaient lui faire cracher le morceau, autant qu'ils s'amusent en même temps !

Wolf ne bougea pas. Pourtant, des flammes étaient déjà sur ses jambes, mais il ne fit que sourire.

J'vais pas m'occuper de toi maintenant, ça servirait à rien. Il lança un regard vers la disciple d'Ecaflip. Je vais attendre. Mais je peux t'assurer que je vais pas en rester là.

Il regarda ensuite la Xelorette

Pfeuh... quel ennuie. On la tue quand ?

[HRP: Vote ouvert en secret depuis quelques jours. Tu auras des nouvelles sous peu. La discutions peut continuer si celle-ci est pertinente et tu crois que cela pourrais t'avantager.]

[HRP : Pour ma part je n'interviendrais plus. J'ai cru comprendre à la lecture des dernières interactions que vous auriez souhaité voir quelque chose qui sorte réellement de l'ordinaire, comme le côté démoniaque de Wolf ou la nature de vampire de Gotthy. Mais je n'avais pas prévu ça dans le BG de ma Xelorette, que je comptais faire passer pour une vieille dame expérimentée, pas particulièrement spéciale, et ajouter quelque chose de nouveau maintenant me paraîtrait un peu étrange. Si cela est réellement un problème, libre à vous de refuser son postulat et de faire joujou avec Siera et ses bandelettes ! Je ne me démonterai pas et je reviendrai avec un nouveau personnage plus "spécial". Sur ce je vous laisse débattre, je pense ne pas pouvoir apporter grand chose de plus à cette candidature.

Au passage je vous met sous spoiler le dessin qui me sert d'avatar, histoire de ne pas l'avoir fait pour rien !   ]

Spoiler:

[HRP: Tu as autant de chances que tout bon candidat! C'est seulement que dans les derniers candidats, certains étaient plutôt monotone et on cherchait un candidat sensass! Je crois toutefois que cette décision est très mature et bien réfléchit de ne pas en rajouter plus dans le risque d'en faire trop. Nous te reviendrons avec cela sous peu! D'ici là, prière à tous de ne plus participer à la candid', sauf si madame la candidate la reprend. De plus, n'hésite pas à venir nous visiter IG devant le QG d'Astrub!

PS: Très joli dessin!]