[Accepté] Brousse-Li, l'arcane martial.

La porte grince dans la taverne. Un individu déchaussé foule du pied l'établissement. Il sent les regards insistants des personnes présentes. Mais, restant de marbre, il se dirige vers le comptoir en ébène. Il remarque les entailles, les vielles tâches de sang séchée et la dent restée plantée dans le bois sombre. Il sourit.

"Tavernier, une de tes meilleurs binouzes !" dit-il le rictus en coin et la Solomonk baissée sur ces yeux. "Ce soir, je fête la noirceur."

Il prit sa binouze et se mit en tailleur sur le bois de chauffage, près du poêle. La feu apporte son lot de confort, mais par-dessus tout, il fait danser les ombres.
Il sent les regards froids des personnes présentes ce soir. Les émanations d'interêts qu'il suscite. Il continue de sourire, la Solomonk toujours vissée sur son crâne.

Brousse-Li dressa l'oreille. Il contint son énervement et jetta un coup d'oeil à l'individu.

"-C'est donc comme ça qu'on accueille les gens, ici ?"

D'un air las, il se dressa et se mit dos à son interlocuteur. Il frictionna ses mains devant le poêle et s'exclama :

"-Avant même de lancer de telles ignominies, on se présente. J'vais le faire, histoire de commencer sur des bases saines. Brousse-Li, disciple de Sacrieur. Je suis aussi un Apôtre d'Calypse. Et c'est dans ce but que je m'arrête ici ce soir."

Fier de son effet, il se retourna face à l'auditoire.

"-J'ai entendu parler d'vous. Les Shuligans hein ? Votre réputation vous précède. Il se pourrait qu'on s'entende. Je cherche des compagnons d'arme. Ce afin d'accomplir quelque chose de plus grand que la simple mort d'Allister."

Il ménage le suspens. Suite à ses années d'entraînements avec Calypse, il connaît les profondeurs d'une âme aussi bien que les points du corps à frapper.

"-Je m'emploie à rendre le monde "meilleur". Par meilleur j'entends la même définition que la vôtre. Seulement moi, je suis guidé par la dévotion que j'emploie à ma religion. Non pas par l'appel simple de la vengeance. Mais j'suis pas v'nu là pour prêcher. J'peux m'entretenir avec quelqu'un ?"

Il releva sa Solomonk. Son visage était couvert de cicatrices. Antiques reliques d'un passé combattif. Son dernier oeil voyant scruta la salle de fond en comble.

"-Usé de menaces ne te servira à rien, j'ai contemplé la mort tellement de fois qu'aucune peur ne m'habite plus. L'acier émoussé de ta dague ne fera fuir que les minots. Mais oui, c'était à moi de me présenter, et j'aime bien savoir à qui je m'adresse. Alors si c'est pas tellement te demandé, j'aimerai bien connaître ton nom."

Il questionna du regard son interlocuteur tout en levant son verre aussi. Le respect, même dans le plus sombre des coeur, se doit d'être rendu.

Brousse remarqua la présence de la jeune Osamodas. Elle semblait différente de la Craette. Elle avait ce quelque chose d'indéfinissable. De plus pur que les autres. Mais il se ravisa. C'est c'est une Shuligan, c'est qu'il doit y avoir une raison. Ou alors, elle a su usé de ces charmes.
Il sortit de ses pensées et esquissa un sourire. C'est la question qu'il attendait.

"-Je suis un des quatre Apôtre de Calypse. Surnommé Guerre, dû aux nombreuses batailles que j'ai traversé. J'étais pas venu pour prêcher, mais faut bien vous expliquez un peu de ma personne et ce pourquoi je peux vous être utile, autant que vous pouvez me l'être.
Calypse fût misionné un jour par Sacrieur lui-même pour s'entretenir avec Djaul au sujet d'un différent entre les deux Divins. Sacrieur voulu offrir à Djaul tant de sang que tout les océans de notre monde n'aurait pu le contenir. Chargé de se don, Calypse, fourbe qu'il fût, décida de garder tout cela pour lui. Mais, ça ne pouvait passer inaperçu aux yeux de Djaul... Il décida donc d'enfermer Calypse dans une bulle interdimensionnel, d'oû il ne peut sortir ni communiquer. En théorie. Mais le sang reste lui bien cacher, on ne sait ou...
J'ai reçu sa visite, en rêve. Il me promit une part de son butin si j'exécutais ses ordres pour qu'il puisse enfin être libre. Je suis son bras, Famine ses yeux, Peste ses oreilles et Mort le gardien du Grand Blasphème. L'énigme qu'il me donna pour réalisé la première étape de cette quête est la suivante : "Toute couronne peut tomber, tout pouvoir déchoir. Il suffit d'user des tes pieds, et de t'aider du noir." J'en ai conclut qu'Allister devait tomber, et avec votre aide.
Je peut être un bon atout. Je n'ai pas besoin de lame. Mes pieds suffisent à terrasser. Demandé à mes 589 victimes."

Brousse releva la guenille qui lui sert de pantalon. Nombre d'entailles sont présentes sur ses jambes. Mais certaines sont plus rouges et plus linéaires que les autres. Comme-ci elles étaient faites intentionnellement.

"-Une pour chacune. Je les rouvre tout les jours. Par respect eux. Pour que le souvenir de chacun me reste."

Il remit ses frusques en place, se retourna et se remit en tailleur sur le tas de bois. Il jetta un dernier coup d'oeil à son auditoire et remit en place sa Solomonk. Le sourire en coin, il continua de siroter sa binouze, qui bizarrement, avait désormais meilleur goût.

"-Le monde meilleur... C'est un sujet vaste n'est-ce pas ? Si je veux récupérer ce sang, ce n'est pas dans un but personnel. Mais bien pour le donner à Djaul." Il lève les yeux "Un sacrieur qui renie du sang ? La chose est pourtant vrai. Pourquoi faire l'égoïste quand Djaul peut apporter tellement en ce monde... Rushu lui-même en a fait son démon favoris. Plus d'innocence, plus de guéguérre intercité puisque Brakmâr la gagnera. Je veux un monde en crise, un monde en sang. Un monde de peur, un monde meilleur. Voilà pourquoi je veux accomplir le dessein de Calypse. Et pourquoi je veux vous rejoindre."

Il finit sa bière et s'essuya lentement la bouche d'un revers de main. Il en commanda une suivante et attendit, sereinement sur son tas de bois, qu'on vienne la lui apporter.

Les bières commençaient à faire leurs effets sur Brousse. Il ne pesait plus tout ces mots et semblait plus souriant qu'à l'habitude. Toutfois, il esssayait de le cacher et fis de son mieux pour continuer la discussion.
Il regardit le grand Crâ de son dernier oeil valide. Comment peut-on être aussi insolent ? Aussi peu concilliant ? On s'crorait en plein entretien d'embauche !
Il se décida à répondre. Après un moment qui lu parût court mais qui fût en réalité très long. Les effets de l'alcool, sans doute.

"-Vois-tu, je ne sais pas qui est passé avant moi sous le feu de vos questions. Et j'en ai pas grand chose à caré". S'exclama t-il, d'une voix fluette. "Si je suis ici, c'est pas pour me faire des amis. J'veux continuer d'avancer, avec ou sans vous. Toutefois, ça serait dommage que nous ne lions pas nos talents respectif". Avec dégoût, il se mit à répondre à la question. "Je pense posséder l'expertise, celle des champs de bataille et de la mort. De plus, j'suis pas un mauvais bougre et j'aime bien l'alcool". Il esquissa un large sourire. "Mais plus que tout, je connais certains secret du vieux Grimoire de Fourbache. C'est une relique que Calypse connaît bien, car il a été entraîné par Fourbache lui-même au réveil des morts."

Sur ces derniers mots, il guetta la réaction de la salle. Il savait que le Grimoire était en possession des Shuligans. Le secret été jusqu'alors bien gardé. Mais comment pouvait-il savoir que Calypse était omniscient et omniprésent ? Qu'il avait tout vu, tout entendu ? Et qu'il l'avait envoyé ici dans le but d'y déchiffrer certains passage, avec l'aide de Famine ? Il ne sait pas quand l'apôtre allait arriver. Mais en attendant, lui était las de tout faire tout seul. De jouer le solitaire. La compagnie du monde lui manque...

Brousse-Li, l'air agard, contempla toute l'agitation causée par son récit. Tant d'ignorants, de préjugés... Cet état de fait l'aurait mit hors de lui si cela n'aurait pas eu lieu ce soir. Ici, dans cette taverne. Il s'en amusa en fait. Suffit de faire bonne impression, ils auront tout le temps d'en apprendre plus par la suite.
Il se rinça le gosier. Une fois de plus. Cette saveur forte d'houblon lui plaît de plus en plus. Il n'y a pas à dire, le brasseur sait ce qu'il fait.
Il tourna la tête en direction de la violoniste.
"Je ne suis en aucun cas Brâkmarien, l'Osamodas. Djaul veut qu'elle gagne. Et Djaul aime la désolation. Certes cela arrêterait la pseudo-guerre Brâkmar/Bonta." Il reprit son souffle, et avala sa salive. Cette évocation lui restait en travers de la gorge "Et par conséquent l'arrêt de petit massacre de ci de là. Mais j'ai d'autres projets. Celui du néant éternel par le Grand Blasphème. L'invocation même des enfers dans ce monde." Cette pensée lui redonna du baume au coeur, soulagement que l'on pouvait aisément décrypter dans la pupille de son dernier oeil. "Je veut aller plus loin que Brakmâr n'a jamais été. plus loin que Djaul même." sur ces dernières paroles il se leva et tendit son poing vers le ciel "Je serais le Mal, ahah !". Il se calma et se râcla un peu la gorge "Désolé" dit-il, d'un air aimable.
Il se tourna maintenant vers ce qui semblait être une Vampyre.
"Curieux que tu ne me demande pas un peu du sang de Calypse" lança t-il, par taquinerie. "Calypse est un homme déja. Un simple disciple de Sacrieur, dévoué à son Dieu. Le plus pieux de tous, parce qu'il avait un goût prononcé pour le sang, comme toi. Son grand-père, était reconnu de tous pour ses talents de mage et d'orateur, jusqu'à ce qu'il vire nécromant. C'était Foubache même, l'érudit. Un soir, Sacrieur apparut à Calypse dans une vision. Lui demandant de faire l'intermédiaire entre lui et Djaul. la fontaine de son village s'est mis à vomir du sang encore chaud et il se dépêcha de tout mettre dans des vases. Il passa 30 ans de sa vie à le contenir. Seulement, il n'a pas été voir Djaul, et il a tout caché, là, dans notre monde. Il me donnera un quart de son précieux trésor si j'aide à sa libération. Je suis un des 4 élus. J’œuvre pour lui, et je lui suis dévoué." il bu une gorgée de sa bière. "Maintenant, le livre en lui-même ne m'intéresse pas. En revanche, les sortilèges qu'ils contient, oui. Mais pourquoi vous le volez si vous comptiez l'utiliser ? Je peux même vous révéler certains passages codés ! Je vous rejoint, vos squelettes marcheront sur le monde œuvrant ainsi à mon plan final. Je suis gagnant dans tout les cas." Il fit le plus large de ses sourires, même le visage mutilé, on put voir qu'il était content. L'espace d'un instant seulement. Bien vite, il revissa sa Solomonk, et repartit se frictionner les mains au coin du poêle.

[HRP:ON] Alors Brousse, tu as l'air d'être un candidat motivé et même un bon rôliste. En revanche, après discussion avec les chefs, on s'est posé plusieurs questions et on a également mis au point certaines choses. Que tu utilises Fourbache dans ton BG, c'est un fait, en revanche que tu veuilles modifier ou nous imposer des choses quand à un truc que NOUS avons crée, on a déjà un peu plus du mal. Tu peux garder en arrière plan le fait que Calypse ait été le disciple de Fourbache, mais on a pas envie que ça empiète sur ce qu'on a déjà inventé, si tu veux interagir avec le personnage qui a été crée par les Shulis, demandent déjà l'accord aux chefs. Ca me paraît plus approprié et respectueux que ce que tu as fais IG en voulant faire du RP forcé. Si tu tiens vraiment à cette part de ton BG, tant pis, mais sinon ce serait sympa que tu la changes, parce que là, tu ne donnes pas du tout envie d’interagir avec ton personnage si tu inventes des choses qui ne sont pas en accord avec ce qu'on a crée.

Ensuite, nous aimerions savoir si tu es déjà l'un de nos membres, et donc un double compte ?Enfin qui tu es qu'on pourrait éventuellement connaître ? On aimerait juste savoir à qui on a affaire inconnu/membre ou pote ! [HRP:OFF]

[HRP:ON] Oh ! Je suis pronfondément désolé. L'idée que cela est pû vous contrarier ne m'avait même pas frôler en fait. J'pensais réellement que cela aurait apporter un coup de pouce en fait. Mais c'est tout à faire normal, c'est votre création. Je n'irais pas plus loin, je m'excuse encore.

Donc, Calypse était un disciple de Fourbache. Je ne possède aucun enseignement vis à vis du livre, on oublie tout ça, désolé.

Sinon non, je suis un parfait inconnu pour vous. Je ne vous connaît que suite à une petite session RP que j'ai fais avec vos membres. ça m'a fait plaisir de rencontrer des Rôlistes, ils m'ont conseillé de tenter ma chance. Je répond à Gotth dans mon prochain message. [HRP:OFF]

 Une ombre plus distante que les autres s'approcha de l'individu. Cette dernière avait préféré ne pas se manifester puisqu'il trouvait ce jeune prétentieux vantard... Mais lorsque le nom de Fourbache fut prononcer, Absinthe  ne sût s'il devait s'étouffer ou l'étouffer lui. Rendu à quelque pas de la lumière flamboyante d'une chandelle, le Chef Shuligans s'arrêta et fixa dans un long malaise le nouveau venu. C'était maintenant silencieux dans la taverne.
 
-Tu arrives ici en démontrant tes cicatrices. Tu viens ici te pavaner et démontrer à quel point ton ''idole'' est fabuleux et à quel point il possède de sang. Tu viens ici dans le sens que tu es notre sauveur... Franchement, tes histoires me dégoûte. Croire à quelqu'un qui dit avoir vu Sacrieur... On dirait les pauvres mendiants d'Amakna et leurs histoires rocambolesques. Imaginons que c'est vrai. Imaginons que Calynousnours avait existé et qu'il avait contenu le sang dans des vases. Tu sais ce que j'en retiens? J'en retiens que ton idole est assez idiot pour faire le ménage durant 30 ans. Ici, c'est les Shuligans qui font les fontaines de sang. Ici, c'est les Shuligans qui font les cicatrices. Ici, ça sera les Shuligans que les générations future vénéreront. Ici, ça sera les Shuligans qui feront le mal.
 
Absinthe était visiblement de mauvaises humeur. Il prit une pause, reprenant ainsi son souffle. Ses yeux n'avaient pas cligné une seule fois. Il recommença de plus belle.
 
-Poursuivons avec celui que tu appelles Fourrache. Premièrement,  c'est Fourbache. Deuxièmement, tu es sans-doute mieux placé que nous  pour en savoir sur ses écrits, non? Mais bien sûr! Ce que je peux être bête... Tu es un des quatre élus! Une des personnes qui recevra le quart du sang de Sacrieur. Tu y crois vraiment? Tu pourrais possiblement nous être utile finalement, tu sembles facile à contrôler...
 
Absinthe était désormais à quelques pouces de la face de l'inconnu. Il releva la tête et observa alentours. Tous le regardait. Tous regardait l'Enutrof. Il comprit finalement qu'il était temps pour lui d'arrêter. S'il continuait, il aurait terminer par l'étouffer comme il le pensait plus tôt. Il aurait peut-être dut le faire, d'ailleurs. Il commença à s'éloigner doucement, sans toutefois quitter le regard du Sacrieur.
 
- Et puis j'peux croire que tu es un des 4 élus. Il doit y avoir seulement 4 personnes dans c'te religion d'idiot.
 
Ces derniers mots ne furent murmurer que de sorte que seul Absinthe aurait put l'entendre. Il était désormais de retour au fond de la taverne.


[HRP: Bon. Pendant que j'tappais mon message, y'a eu vos répondes. Je le modifie pas, puisque niveau RP, c'est la suite, niveau HRP, j'apprécie ta compréhension! De plus, on apprécie tous ton attitude et ton RP un peu différent! Continue dans cette voie, je t'y encourage fortement!   Finalement, ce que dit Absinthe ne reflète pas ma pensée HRP, donc prend le pas personnel! Ab' est juste un vieux grincheux... :p Finalement, prière de continuer dans le RP qui avait au début. Disons qu'on corrigera ce que tu as dit dans le futur IG! Bonne continuation et on continue en RP!]

[Troisième version de ce message, ce qu'il ne faut pas faire j'vous jure x). C'est la dernière ébauche, j'reviens pas desus si il y a eu un message etre temps ! . Merci pour le petit message concernant mon RP, ça fait plaisir ]

Brousse sourit. au fond, ce viel Enutrof là mis mal à l'aise, il a vu clair en lui. Ce viok avait raison : Le grimoire, c'est du bidon. L'information qu'il avait glané ne peut plus être un argument valable. Réagir, vite et bien. Tout en réussissant à éluder le grimoire.
Il s'étira et jeta un œil à l'assemblée : Un Sacrieur se tenait en haut sur une poutre. L'énutrof s'en était retourné à sa place, dans le fond. Plusieurs autres personnes se trouvait dans l'ombre, de ci de là. Déclenché une série de victime ? Non, il avait besoin d'eux. Fuir ? Pouah, il ne l'a jamais fait et se sera pas ce soir non plus.
Il se leva, et alla s'assoir sur un tabouret, tout près de l'Ecaflipette. Le tavernier lui servit une chopine, qu'il but d'un trait, sèchement. Il s'essuya avec le bas de son écharpe. Le regard porté sur le mur il déclama :

"-Le mal. Que connaissez-vous du mal ? Pour vous le mal se résume en 2-3 assassinats de ci de là, histoire de faire plaisir à vos lames ? Le mal, c'est la vengeance, l'attrait d'un trône avec deux larmes de sangs, sinon ce serait pas drôle ? Non, le mal c'est mieux que ça. Le mal, c'est se sentir vivant face à la mort. C'est prié pour que toutes choses périssent. Le mal, c'est exterminé le monde comme on prend plaisir à écrasé une fourmi.
Le mal me fais mouvoir. Me fais respiré. Le mal me rend vivant, simplement. Aussi, je vous prierai d'arrêter de blasphémer, ou le mal vous fera goûter à ses orteils." Sur ces mots, il se tourna et regarda l'assistance de son oeil engourdi par la boisson.
"-Vous n'êtes que des intermédiaires sur ma route, je n'en suis qu'un sur la vôtre. Je cherche des compagnons d'arme, sur qui compter dans la bataille. Je ne vous impose pas ma religion, ni même mes croyances. C'est un culte que je vis seul, et jamais je ne vous l'imposerai. J'ai besoin d'épées, de dagues, de flèches qui savent faire couler le sang, car mon appétit et féroce. Je vous propose un cerveau, et des pieds tranchants comme de l'acier. C'est tout ce qu'il faut retenir de cette discussion".
Sur ces paroles, il se leva et prit une fois de plus la direction du poêle pour se frictionner les mains. Il ne fait pas chaud dehors, et si il devait venir à partir, autant se réchauffer avant.

Chymeria avait vu Alizarine s'amuser avec sa bougie et la flamme s'était affolée. Le jeune insolent n'avait rien remarqué perdu dans ses discours pédants. Elle avait tout écouté, tout entendu et la haine commençait à prendre le dessus. La lame de sa dague se frottait contre son avant-bras et le sang brillait. Il était temps de remettre les choses en place

-  Toi là qui impose ta présence, tes pseudo connaissance, tes pseudo discours, tes pseudo meurtres, sacrifices et j'en passe... Tu as sans doute séduit certains d'entre nous mais pas moi. Ton baratin de pseudo guerrier m'a tout juste amusée et je n'ai qu'une hâte te faire saigner. Oser me dicter ma conduite en m'obligeant à respecter tes règles de politesse...Ici les règles ce sont les chefs qui les dictent et toi tu es juste bon à nettoyer la taverne. A l'avenir, je te conseille de ne plus me parler sur ce ton car non tu ne connais pas mon nom mais je me ferai un grand plaisir de te le graver sur ton dos.

Chymeria releva son bras, lécha le sang tout en regardant Alizarine.

Brousse-Li détourna le regard en direction du personnage de la lanceuse de venin.

"Toi, tes pseudos menaces ne change rien à la possibilité que tu finisses édenté." répondit-il, d'un ton calme.
"J'ai rien à prouver à personne, encore moins en toi. Tu ne connais pas la règle élémentaire du respect ? J'pensais que cela faisait partie de l'éducation primaire. Apparemment pas pour tout le monde. Mais continue de te saigner, la prochaine fois coupe directement ta carotide". Sur ces derniers mots, il lança un clin d’œil taquin en direction de l'interlocutrice.
"Cessez de vous la jouez gros dur. J'suis plus un minot" Ces mots résonnèrent dans toute la taverne."Cela n'a jamais marché et ne marchera pas avec moi. Alors soit vous tentez, je dis bien tentez réellement de me tuer. Soit on revient à un ton plus calme et on continue de discuter, gentiment." Il s’esclaffa d'un rire puissant. "J'en ai marre de vos tentatives d'intimidations. De jouer à qui à la plus grosse."
L'alcool ne lui rendit pas la chose facile ce soir là. Il se détourna du poêle, et s'installa sur le tas de bois de chêne. Il se mit dos au mur et s’assit en tailleur, comme à son habitude. Calmement, et sans hâte. Il fit tomber sa solomonk sur ces yeux et mit sa cape au devant, pour se recouvrir le corps. Il avait sommeil, mais la soirée promet d'être agité. Son sourire avait par contre disparu, tout cela commençait à le chauffer.

La flamme enveloppa sa main quand il se mit à expliquer à Gotthyka l'essence du Mal. Cette arrogance... Elle lui aurait fait avalé dans un cri mais les Shuligans seraient contre la transformation de la taverne en bûcher improvisé. Certes de l'arrogance, il en fallait, elle-même n'en manquait pas mais il fallait savoir tenir sa place quand cela s'avérait nécessaire. Elle prit son violon et en tira une note à faire grincer des dents.

- De rien, mon plaisir... *en souriant à l'Ecaflipette dans l'ombre*

Elle se glissa prêt du Sacrieur, et lui susurra avec un sourire.

- Tiens, oui, apprend-moi ce qu'est le véritable Mal. J'adore recevoir des leçons d'un inconnu qui ne m'a rien prouvé d'autre que sa capacité à l'ouvrir quand il faudrait se taire. Tu nous promets l'Enfer sur terre, charmante attention. As-tu seulement idée de ce à quoi il ressemble ?

Elle laissa trainer sa main sur le bras du postulant.. Au fond d'elle, quelqu'un hurlait de colère. Mais, ce quelqu'un n'avait pas accès à ses yeux ou à ses lèvres. Il était trop profondément enfoui.

- Le Mal... Le mâle plutôt va garder ses pieds au sol. Tu nous proposes tes pieds et ton cerveau, bien, bien... Je te propose un avant-goût des enfers que tu chéris tant. Au moins, un des neufs.

Le poêle chauffa plus que de raison pour le peu de bois qu'il restait dedans. Un sourire en coin, elle regardait le Sacrieur...

- Ma main au feu que tu me montres ta connaissance des Enfers... Allez, montre-moi, ce n'est pas si terrible. Alors que sa manche s'enflammait et que le tas de bois commençait à crépiter étrangement

La féline ne s'était pas donner la peine de réfréner un ricanement lorsqu'elle entendit Ab moucher sas ménagement le sacrieur. Quand papy s'y mettait, il y avait souvent de quoi bien rigoler ! Enfin pas pour tout le monde. Puis le prétendant Shuligan vint prendre place à ses côtés ce qui ne fut pas au goût de la vampiresse. Non mais elle ne l'avait pas invité ! Et surtout, elle n'appréciait pas qu'un inconnu s'approche d'elle lorsqu'elle n'y voyait rien. En d'autre circonstances elle l'aurait simplement gratifier d'un regard méprisant et supérieur. Mais là elle avait juste envie de l'envoyer voler au loin. Allons un peu de contenance, elle ne pouvait pas l'abîmer de suite non plus. Ou pas.... Plus il parlait, plus elle avait envie de lui arracher la langue pour mieux l'étouffer en tête. Chyméria et Alizarine commençèrent à lui rappeler les bases de la politesse, et l'écatte cru bon d'appuyer ses consœurs.

-Si tu continue à nous déblatérer tes conneries métaphysiques sur la notion de mal, je t'arrache la langue pour mieux t'étouffer avec ! Premièrement c'est pas à nous que tu vas apprendre ce que c'est, secondement on en a rien à carrer de ton point de vue, et troisièmement la prochaine fois que tu auras la pédanterie de nous menacer, hé hé hé, on te bottera le cul tellement puissamment qu'on te fera recracher ton coccyx...

Premier point traité, affaire suivante !

-J'ai l'impression que tu nous confonds avec des mercenaires.... Des aventuriers qui manient des épées et des arcs, on en trouve dans chaque taverne, t'en veux des hargneux, brakmâr t'es ouverte. On a autre chose à foutre que servir de main d’œuvre à un pleutre. Et puis alors le coup du cerveau, ha ha ha ! Quelle bonne blague tiens.... T'as autant de réflexion qu'une moumoule avariée décérébrée... Je ne suis pas du tout convaincue de tes capacités cognitives et analytiques.... Comme par exemple venir nous provoquer et nous manquer de respect sous notre propre toit....

Elle aurait été curieuse de le voir établir une stratégie de guerre, persuadée qu'elle aurait hurlé de rire à plus d'une étape. Être stratège n'était pas donné à tout le monde, et avoir quelques bonnes idées de temps en temps ne suffisait pas. La jeune écaflipette remua ses oreilles, suivant les déplacements du sacrieur. Elle parvenait à se représenter grossièrement son corps et ses membres, sans parvenir toutefois à être plus précise. Il s'éloignait d'elle se rapprochant de l'endroit où se trouvait le poêle, selon la direction qu'indiquait le bruit de ses pas. Elle attendait ses réaction se préparant à toute éventualité.

-Je ne vois vraiment pas pourquoi on te donnerait la chance de nous rejoindre....

[HRP : Aller courage on s'accroche ! Et pas d'inquiétude, Gotthyka est juste une peste doublée d'une pourriture !]

[EDIT 27/11 : Rajout de la balise de spoil. Si les curieux veulent revoir le sujet de discorde. Mais moi ça me pique les yeux. Je garde ce mode d'invocation de l'arcane, mais moins kikitoutdur quand même.]

L'arcane: